Suicide chez les adolescents : la médication pour traiter le TDAH comme outil de prévention

Les avertissements concernant la dangerosité des médicaments prescrits dans le traitement des troubles du déficit d’attention avec hyperactivité portent à confusion et pourraient entraîner de graves conséquences sur le risque de suicide chez les jeunes, selon des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal) et de l’Université de Montréal, dont la correspondance vient d’être publiée dans la plus récente édition de la revue The Lancet Psychiatry.

« Santé Canada a émis une série d’avertissements sur le risque accru de comportements suicidaires provoqués par des médicaments prescrits dans le traitement du TDAH. Or, l’organisme a omis de tenir compte des études épidémiologiques rapportant l’inverse, c’est-à-dire que la prise de ces médicaments est associée à un risque réduit de suicide chez les adolescents », déclare le Dr Alain Lesage,psychiatre et chercheur à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et l’un des auteurs de l’étude.

 

 

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