événement

Femmes en sciences 2024

Des scientifiques qui font avancer la santé des femmes

femmes en sciences 2024

À propos

Pour souligner la Journée internationale des femmes et des filles de sciences et la Journée internationale des droits des femmes, la Faculté de médecine vous invite à l’édition 2024 des Femmes en sciences! 

Les femmes en sciences sont confrontées à toutes sortes de défis, mais connaissent également de nombreux succès. Quelles sont leurs motivations? Et comment accroître l’accès et la participation des femmes dans les domaines scientifiques? 

13 mars 2024

Ordre du jour

des scientifiques qui font avancer la santé des femmes

Nos conférencières et conférenciers

La Docteure Marie-Hélène Mayrand est gynécologue et épidémiologiste et pratique au CHUM. Elle a terminé sa formtion en médecine et en gynécologie à l’Université de Montréal en 2000. Pendant sa résidence, elle a complété une maitrise en sciences biomédicales sous la supervision des Drs François Coutlée et Michel Roger, de l’Université de Montréal. Elle a ensuite poursuivi un Ph.D. en épidémiologie à l’Université McGill avec le Professeur Eduardo Franco. Sa thèse portait sur la comparaison de tests de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Depuis 2007, Dre Mayrand mène son programme de recherche au CRCHUM. Ses champs d’intérêt comprennent l’évaluation de stratégies innovatrices de prévention du cancer du col de l’utérus, de même que l’intégration de la vaccination et du dépistage. Elle a aussi participé à la planification et la mise en oeuvre de plusieurs essais randomisés touchant des problèmes de santé des femmes. Elle travaille également en collaboration avec l’INSPQ et l’INESSS pour produire des avis conseillant les décideurs sur les meilleures pratiques dans son domaine d’expertise.

Depuis 3 ans, elle dirige le département universitaire d’obstétrique-gynécologie de l’Université de Montréal.

Dre Anna MacKinnon est psychologue clinicienne, professeure-chercheuse adjointe au Département de psychiatrie et addictologie de l’Université de Montréal et chercheuse en santé mentale périnatale et développement de la petite enfance au Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte Justine. Ses travaux visent à identifier les facteurs de risque et de protection pour éclairer le développement des interventions qui favorisent la résilience et préviennent les problèmes de santé mentale. Lors de sa formation, elle a travaillé avec des études de cohorte pour examiner les déterminants multiniveaux sociaux (e.g., le quartier) et biologiques (e.g., épigénétiques) de la santé mentale et du fonctionnement socio-émotionnel. Elle a également travaillé sur plusieurs essais cliniques de nouveaux programmes de télésanté et Apps qui ciblaient la santé mentale pendant la grossesse et le post-partum ainsi que des stratégies parentales.

Son programme de recherche vise à utiliser la technologie (e.g., solutions numériques) et une approche axée sur le patient (e.g., engagement de plusieurs parties prenantes, y compris des personnes ayant une expérience vécue, des groupes vises par l’équité, des dispensateur de soins de santé) pour co-créer et mettre en œuvre des interventions évolutives et personnalisables, basées sur des preuves, qui éliminent les obstacles à l’accès et améliorent les soins pour les familles. Elle espère aider à établir une voie simplifiée vers les soins qui comprend un dépistage périnatal de la santé mentale standardisé, des références de services adaptées aux besoins, et un suivi tout au long de la petite enfance.

Née en France à Paris, Sylvie Mader a poursuivi une formation scientifique à l’École Normale Supérieure de Paris, à l’Université Paris VI et à l’Institut Pasteur. Elle joint ensuite l’équipe du professeur Pierre Chambon à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg pour un doctorat en biochimie qu’elle termine en 1991. Ses travaux ont contribué à comprendre comment plusieurs hormones et vitamines ont un impact spécifique sur l’expression des gènes. Par la suite, elle suit une formation post-doctorale à l’Université McGill dans l’équipe du Professeur Nahum Sonenberg, où elle met en évidence un nouveau mécanisme de contrôle de la production de protéines par les cellules.

Elle intègre le département de Biochimie de l’Université de Montréal en 1995 et démarre un programme de recherche sur le cancer du sein. Ce programme porte en particulier sur le contrôle de la signalisation par les oestrogènes, qui contribuent à la progression des tumeurs mammaires dans environ deux tiers des tumeurs. Elle est recrutée par l’Institut de recherche en immunologie et cancérologie (IRIC) en 2005, où elle poursuit ses travaux et crée le programme d’été de formation en biologie des systèmes et cancérologie, intégré au programme gradué de Biologie Moléculaire de la Faculté de Médecine, qu’elle continue de diriger.

Elle a été titulaire de la Chaire CIBC de recherche en cancer du sein de 2002 à 2018. Atteinte elle-même de cette maladie en 2010, elle combine l’expérience de survivante et de chercheuse pour promouvoir une recherche multidisciplinaire visant à l’amélioration des traitements en cancer du sein, en collaboration notamment avec des chercheurs cliniciens et IRICoR, un centre d’excellence en développement du médicament.

Dr. Gareth Lim, Ph.D. is an Associate Professor in the Département de médecine at the Université de Montréal and a Principal Scientist at the Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM). He currently holds the Canada Research Chair in Adipocyte Development. Gareth obtained his Ph.D. from the University of Toronto with Dr. Patricia Brubaker and pursued his postdoctoral training at the University of British Columbia with Dr. James Johnson. Since starting his independent research position in 2016, he has been focused on exploring the roles of 14-3-3 proteins in pancreatic beta-cells and adipocytes and understanding their contributions to the development of diabetes and obesity. Research activities in the Lim lab are currently supported by CIHR and NSERC.

Yves Brun a fait des études de baccalauréat (Biochimie, 1983) et de maîtrise (Chimie, 1985) à l’Université de Moncton, un doctorat à l’Université Laval (Biochimie, 1990) et un stage postdoctoral (1990-93) à Stanford University avec Lucy Shapiro. En 1993, il a rejoint le Département de biologie de l’université de l’Indiana, où il a été directeur du programme de microbiologie et directeur associé du département de biologie et où il a été nommé professeur distingué de biologie,

Il a été élu à l’American Academy of Microbiology (2010), à l’American Association for the Advancement of Science (2012), à l’Académie canadienne des sciences de la santé (2020), à la Société royale du Canada (2021) et a reçu un Fulbright US Research Scholar Award (2014). Il a reçu le prix Murray pour contributions de recherche en carrière de la Société canadienne des microbiologistes (2019), a été rédacteur en chef du Journal of Bacteriology et de mBio et fait partie du comité consultatif de rédaction de Cell. Depuis 2018, il est titulaire de la Chaire de recherche Canada 150 en biologie cellulaire des bactéries au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’Université de Montréal.

Sa recherche se caractérise par l’utilisation d’approches multidisciplinaires pour étudier l’adhésion des bactéries aux surfaces, leur croissance et leur morphologie et développer de nouvelles approches pour la découverte d’antibiotiques. Sa conférence sur La Poésie des bactéries à la Société des Arts Technologiques de Montréal a reçu un Prix d’excellence du Conseil canadien pour l’avancement de l’éducation (2022).

Vous souhaitez participer ?

Cet événement est ouvert à toutes et à tous, se tiendra en présence au M-415 (Pavillon Roger-Gaudry) et en ligne sur Zoom. Réservez votre place sans tarder! 

Informations

13 mars, 2024 12:00 pm
au 13 mars, 2024 2:00 pm
M-415 - Pavillon Roger-Gaudry - Université de Montréal
2900 Bd Édouard-Montpetit, Montréal, QC H3T 1J4
Gratuit