Priorités en recherche

Une recherche engagée

Nous nous maintenons à l’avant-garde des établissements de recherche par la poursuite de projets d’actualité, novateurs et mobilisateurs.

nos quatre priorités
priorité #1

Médecine de précision et bio-innovation

Les chercheuses et les chercheurs de la Faculté contribuent à améliorer les soins de santé grâce aux progrès des approches omiques (génomique, protéomique, métabolomique, etc.) de même qu’au génie biomédical et à l’informatique. Notre capacité croissante à produire des données dans ces domaines, ainsi qu’à mieux comprendre la signature moléculaire des maladies rares et des maladies complexes, transforme les outils de prévention et de diagnostic. Nous pouvons dès lors envisager des approches innovantes permettant le développement de nouveaux médicaments, de la thérapie cellulaire ou de la thérapie génique. Délaissant le «mur-à-mur», les ces nouvelles stratégies thérapeutiques s’adaptent spécifiquement à chaque patient.

Au cours des dernières années, nous avons atteint une masse critique de chercheuses et de chercheurs détenant des expertises en génomique fonctionnelle et qui partagent leurs diverses approches en génomique, transcriptomique, épigénétique, chémogénomique, séquençage en cellule unique et transcriptomique spatiale, en plus de contribuer au développement des modèles iPS et organes en 3D afin de mieux comprendre les mécanismes des maladies et adapter en conséquence nos stratégies thérapeutiques. Sur le campus et dans nos centres et instituts affiliés, les chercheuses et chercheurs accélèrent le rythme des découvertes grâce à des plateformes technologiques d’avant-garde comme le Centre intégré en génomique clinique au CHU Sainte-Justine, le Centre de pharmacogénomique Beaulieu-Saucier, l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM), l’unité de découverte des médicaments à l’IRIC pour la protéomique, le Centre de recherche du CHUM pour la métabolomique microfluidique ou le Centre d’excellence en thérapie cellulaire (CETC) de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Le CETC constitue d’ailleurs l’un des pôles internationaux du développement de la thérapie cellulaire et de la médecine régénératrice.

En lien avec les priorités de l’Université de Montréal dans le domaine du développement du médicament, le Groupe de recherche universitaire sur le médicament (GRUM) regroupe des chercheuses et des chercheurs spécialisés dans la découverte, le développement et l’évaluation de médicaments, ainsi que dans l’analyse de leurs répercussions sociales. Plusieurs d’entre eux sont à l’origine du Réseau québécois de recherche sur le médicament (RQRM) qui assure la synergie des expertises et des plateformes technologiques à l’échelle provinciale. De plus, le Centre d’excellence en commercialisation et recherche en collaboration avec l’Institut de recherche en immunologie et cancer (IRICoR), a aussi pour mission d’accélérer la découverte et la commercialisation de médicaments et de thérapies novatrices contre le cancer.

Les technologies sont en voie de transformer le monde de la santé comme jamais. L’intelligence artificielle (IA) se trouve au cœur de ces transformations. Ses applications en santé offrent un potentiel remarquable pour améliorer les soins offerts à la population.

Montréal, l’Université de Montréal et sa Faculté de médecine occupent une place de choix parmi les leaders mondiaux. Des pionniers comme Yoshua Benjio, fondateur du Montreal Institute of Learning Algorithms (Mila), ont apporté des contributions majeures à la science de l’IA. Ils ont fait de Montréal une plaque tournante de l’IA à l’échelle du globe.

priorité #2

Intelligence artificielle et santé numérique

Les chercheurs et cliniciens-chercheurs de la Faculté de médecine travaillent étroitement avec leurs collègues du Mila et de l’Institut pour la valorisation des données (IVADO) afin de former un écosystème d’innovation en santé numérique unique au monde. L’IA est utilisée dans de nombreux domaines de recherche à la Faculté:

priorité #3

Se préparer pour la prochaine pandémie

Nous avons dû affronter six nouvelles maladies infectieuses importantes au cours des 20 dernières années le SRAS, le MERS, le virus Ébola, la grippe aviaire, la grippe porcine, et enfin la COVID-19. La recherche nous a aidé à lutter contre cette récente pandémie et à mieux soigner les personnes malades, mais surtout à développer des vaccins qui nous protègent.

Que nous réserve l’avenir? La prochaine pandémie sera-t-elle causée par un virus ou par une bactérie? Les chercheuses et chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal s’engagent activement dans la lutte contre les maladies infectieuses et dans le mouvement de recherche pour accélérer les découvertes et leurs applications afin de répondre aux enjeux multiples et complexes découlant de la COVID-19 et d’autres maladies infectieuses.

Unir l’intelligence artificielle à la microscopie

pour lutter contre l'antibiorésistance

Accoucher redeviendrait dangereux, on pourrait mourir des suites d’une écorchure, une simple otite pourrait entraîner la surdité: voilà à quoi ressemblerait le retour à un monde sans antibiotiques. Principalement causée par leur usage inapproprié chez l’humain et dans l’industrie agroalimentaire, l’antibiorésistance figure cependant parmi les plus grandes menaces actuelles pour la santé. Particulièrement préoccupé par cet enjeu, le microbiologiste et professeur titulaire du Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’Université de Montréal, Yves Brun, y consacre une part importante de ses travaux de recherche. À titre de titulaire de la Chaire de recherche Canada 150 sur la biologie cellulaire bactérienne, il étudie les mécanismes fondamentaux des processus bactériens dont la compréhension est plus que jamais essentielle pour déjouer l’antibiorésistance. Il a mis en œuvre une plateforme servant à concevoir de nouveaux antibiotiques qui ciblent des mécanismes d’action inédits et susceptibles de traiter les infections antibiorésistantes.

POPCORN: une plateforme de coordination des réseaux de recherche

POUR MIEUX COMPRENDRE LA COVID-19 ET PROTÉGER LES ENFANTS

Étudier les répercussions de la maladie, de la vaccination et des mesures de santé publique sur la santé et le bien-être des enfants et des jeunes: tel est l’objectif des chercheurs en santé pédiatrique de 16 établissements au Canada qui joignent leurs forces pour mieux comprendre la COVID-19.

Ils se sont fédérés pour créer la plateforme de coordination des réseaux de recherche POPCORN (Pediatric Outcome Improvement Through Coordination of Research Networks) dirigée par la Dre Caroline Quach-Thanh, pédiatre, microbiologiste-infectiologue au CHU Sainte-Justine et professeure titulaire au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de l’Université de Montréal. Cette plateforme nationale permettra de mobiliser l’ensemble des connaissances pour fournir aux décideurs du Canada et du monde entier les meilleures données probantes. Nous pourrons ainsi mieux protéger les enfants et leur famille en temps de pandémie.

Cibles cellulaires pour le développement de nouvelles thérapies

contre la COVID-19

Nos chercheuses et nos chercheurs utilisent des approches computationnelles de pointe pour comprendre l’évolution du virus et prédire l’efficacité des médicaments et des vaccins. Leur objectif est de développer des médicaments efficaces et des vaccins qui ciblent l’infection et la réplication du virus dans les cellules humaines. Grâce à leurs expertises en design moléculaire des médicaments, ils utilisent les plateformes en biologie structurale, en microscopie électronique et en chimie médicinale de la Faculté et de ses centres affiliés pour développer des molécules puissantes pour le traitement de la COVID-19.

Traitements et vaccins

pour lutter contre des virus respiratoires

La crise que nous vivons est exceptionnelle et provoque un foisonnement très riche d’initiatives de recherche dans une variété de secteurs et disciplines qui gagneront à être mieux connues de tous et connectées les unes aux autres afin de maximiser leur synergie. C’est dans cette optique que les Fonds de recherche du Québec (FRQ) et le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) ont créé le Réseau Québécois COVID – Pandémie (RQCP) dirigé par la Dre Nathalie Grandvaux, biochimiste, chercheuse au Centre de recherche du CHUM et professeure titulaire au Département de biochimie et médecine moléculaire.

La Faculté de médecine propose un projet transformateur pour la recherche biomédicale sur le campus de l’Université de Montréal (UdeM), qui permettra à l’ensemble de nos équipes d’enseignement et de recherche de contribuer aux découvertes et aux innovations de demain. Le plan stratégique qui en découle s’appuie sur trois objectifs structurants:

priorité #4

Centre d’Innovation Biomédicale

Pour relever les défis de la science de pointe, la Faculté de médecine propose de réunir les forces de ses cinq départements de sciences fondamentales. Cette intégration de spécialistes aux compétences variées et complémentaires permettra de créer un environnement de recherche et de formation interdisciplinaire en sciences biomédicales dans le but de décrypter les mécanismes fondamentaux du vivant. Les équipes de recherche se regrouperont selon des thématiques communes, comme l’analyse des structures des macromolécules et de leur dynamique dans les cellules, les effets des médicaments, les interactions entre cellules et le fonctionnement du système neuronal chez des modèles animaux. Le centre comprendra aussi un secteur de pointe en biologie structurale qui sera un atout de taille pour la recherche sur le médicament. L’inclusion de chercheuses et de chercheurs en bio-informatique lui donnera une signature unique, car elle facilitera l’intégration des approches d’utilisation des données massives.

Découvrez le Centre d’innovation biomédicale