Une alimentation saine à l’âge mûr serait liée à un vieillissement en bonne santé, selon une étude internationale dirigée par la nutritionniste-diététiste Anne-Julie Tessier.
Maintenir une alimentation riche en aliments d’origine végétale tout en limitant la consommation de produits d’origine animale et d’aliments ultratransformés pourrait favoriser un vieillissement en meilleure santé. C’est ce que révèle une nouvelle étude internationale dirigée par Anne-Julie Tessier, professeure adjointe au Département de nutrition de la Faculté de médecine de l’UdeM et chercheuse à l’Institut de cardiologie de Montréal.
L’étude, dont les résultats sont publiés aujourd’hui dans la revue Nature Medicine, a été réalisée en collaboration avec des nutritionnistes de la Harvard T. H. Chan School of Public Health, aux États-Unis, et de l’Université de Copenhague. Il s’agit de l’une des premières recherches à examiner l’effet de différents modèles alimentaires à l’âge adulte sur le vieillissement en santé, défini comme le fait d’atteindre 70 ans sans maladie chronique majeure et avec des fonctions cognitives, physiques et mentales préservées.
«Nos résultats montrent aussi qu’il n’existe pas de régime universel unique, souligne Anne-Julie Tessier, qui est également chercheuse invitée à la Harvard Chan School. Une alimentation saine peut être adaptée aux besoins et préférences de chacun.»