Près de 300 étudiants en médecine reçoivent leur sarrau

C’est avec une fierté et une émotion palpable que près de 300 étudiants en première année de médecine de l’Université de Montréal ont reçu leur sarrau le 11 octobre dernier dans un amphithéâtre Ernest-Cormier plein à craquer de fiers parents et amis.

« Cet événement amorcé en 2011 par la Faculté de médecine est chargé de symbolisme. Revêtir le sarrau, c’est endosser toutes les valeurs qui animent notre faculté et la profession de médecin. Nous souhaitons que le sarrau cultive chez nos étudiants le sentiment d’appartenance à leur alma mater et la solidarité entre les générations de médecins », a déclaré la doyenne Hélène Boisjoly.

Car ce rituel d’entrée dans la profession est d’autant plus chargé de sens que la remise des sarraus est effectuée par des finissants du programme de médecine de la classe de 1963. C’est donc ceux qui, 50 ans plus tôt, débutaient leur carrière qui passent le flambeau à une toute nouvelle génération de médecins.
Sous la direction du président de la classe de 1963, le Dr Bernard Leduc, les membres de la promotion de 1963 ont effectué un formidable geste de philanthropie en faisant une levée de fonds remarquable.

Au total, le Fonds Promotion 1963 de la Faculté de médecine a récolté plus de 26 000 $ à ce jour. Ces contributions ont permis de financer la confection des sarraus pour l’ensemble des étudiants de 1re année de médecine. Les dons viendront également en appui à la pédagogie médicale, pour que la Faculté de médecine continue à offrir à ses étudiants une formation de la meilleure qualité qui soit.

Une cérémonie sous le signe du partenariat avec le patient et de la transmission des valeurs de la faculté

Lors de son allocution, la doyenne a présenter aux étudiants les valeurs, compétences, attitudes et habiletés qu’implique le fait de devenir médecin.
« Devenir médecin c’est avoir un rôle et une responsabilité vis-à-vis de ses patients, mais c’est aussi avoir une responsabilité sociale dans votre communauté. En devenant médecin, vous avez le devoir de travailler pour faire en sorte que notre système de santé soit humain, innovateur et efficient » a déclaré Dre Boisjoly à l’assistance.

Elle a rappelé à ces futurs médecins l’importance de maintenir un bon équilibre de vie malgré les exigences des études et de la future profession. Elle a également insisté sur l’importance de l’écoute, l’empathie, l’humilité et le respect, lesquelles sont des qualités essentielles pour être un bon médecin.

Vincent Dumez

Le témoignage de Vincent Dumez, codirecteur de la Direction collaboration et partenariat patient, a aussi été un événement fort et particulièrement marquant pour les étudiants. Ce pionnier de l’approche qui vise une plus grande participation du patient et de ses proches dans la dynamique de traitement et qui est également patient hémophile vivant avec le VIH a largement contribué à sensibiliser le monde de la médecine pour qu’il s’ouvre davantage au patient. La présence de M. Dumez à la cérémonie témoigne de l’importance que la faculté accorde au patient dans sa formation.

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