La Faculté de médecine est très heureuse d’annoncer que le Dr Flavio Rezende, professeur agrégé de clinique au Département d’ophtalmologie et ophtalmologiste rétinologue au Département d’ophtalmologie de l’Hôpital Maisonneuve‑Rosemont affilié à l’UdeM a été invité à se joindre au projet Argus II, un implant électronique rétinien de très haute technologie qui permet de recouvrir une vision partielle.
« C’est une nouvelle formidable qui apportera certainement prestige et reconnaissance à notre Département d’ophtalmologie et qui nous positionnera comme groupe d’élite en ophtalmologie au Canada », a déclaré la doyenne de la Faculté de médecine Hélène Boisjoly, qui a tenu à féliciter le Dr Rezende pour cette prouesse et à souligner sa grande expertise en ophtalmologie.
Mis au point par la compagne Second Sight, Argus II permet aux patients avec une basse vision sévère -une cécité complète-, résultant de la rétinite pigmentaire, de recouvrir une vision partielle. Cet implant, connecté sans fils à une caméra installée sur une lunette spécifique, permet aux patients de retrouver une certaine acuité visuelle et surtout une indépendance et une grande autonomie dans leur vie de tous les jours. Il a été approuvé en Europe depuis 2011, aux États-Unis depuis 2013 et récemment au Canada. À ce jour, environ 120 patients à travers le monde ont déjà bénéficié de cet implant.
Depuis déjà deux ans, Dr Flavio Rezende représente le Centre d’ophtalmologie Michel Mathieu à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et l’Université de Montréal en tant que chef de la section de la rétine auprès de la compagnie Second Sight.
Dr Rezende s’est également déplacé à quelques reprises, notamment en Italie, pour observer la chirurgie et effectuer les stages chirurgicaux nécessaires à sa réalisation.
Ce beau projet est hautement fédérateur, puisqu’il nécessitera potentiellement une étroite collaboration avec l’Institut Nazareth et Louis-Braille, ainsi que l’École d’optométrie de l’Université de Montréal pour les étapes de recrutement, d’essayage et de réadaptation postchirurgicale.
À ce stage du projet, le défi demeure le financement de cette technologie très dispendieuse à l’usage. Le Dr Rezende espère que ce sera remboursé par le système public, mais d’ici là, il compte effectuer une première implantation financée grâce à des donations.