Les femmes réagissent différemment des hommes face aux images négatives. Cette réalité pourrait s’expliquer par de subtiles différences dans le fonctionnement de leur cerveau. Cette explication neurobiologique d’une plus grande sensibilité des femmes a été démontrée par des chercheurs du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal (Institut universitaire en santé mentale de Montréal) et de l’Université de Montréal dont les résultats de recherche sont publiés aujourd’hui dans Psychoneuroendocrinology.
«Tous ne sont pas égaux face à la maladie mentale,» déclare Adrianna Mendrek, chercheure à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et première auteure de l’article. «La réactivité émotionnelle plus importante chez les femmes pourrait expliquer plusieurs choses, entre autres le fait qu’elles sont deux fois plus susceptibles de souffrir de dépression et de troubles anxieux que les hommes», explique la professeure associée au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal.