Les gais, les bisexuels et les hétérosexuelles sont moins sensibles au stress réactif. Voilà l’étonnante conclusion d’une étude doctorale menée par Robert-Paul Juster au Centre d’études sur le stress humain de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal sous la direction de Sonia Lupien, professeure au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal.
«Face à un agent stressant relatif à la performance, les homosexuels et les bisexuels réagissent de façon comparable aux femmes hétérosexuelles, affirme M. Juster. Ils semblent moins stressés par la tâche. En revanche, les niveaux d’hormones de stress sont plus élevés chez les lesbiennes et les femmes bisexuelles. Celles-ci ont un profil semblable à celui des hommes hétérosexuels.»