Les cauchemars et les mauvais rêves sont liés aux pensées suicidaires chez les préadolescents de 12 et 13 ans. L’association serait encore plus grande lorsqu’il s’agit de rêves récurrents.
Des travaux de chercheurs dirigés par les professeurs Antonio Zadra et Jean Séguin, respectivement du Département de psychologie et du Département de psychiatrie de l’Université de Montréal, viennent d’établir ce lien entre les rêves dysphoriques (cauchemars et mauvais rêves) et les idées suicidaires chez les enfants de façon encore plus évidente que ne l’ont fait d’autres études jusqu’ici. Rappelons que les cauchemars sont des mauvais rêves qui se terminent par l’éveil du dormeur.
«Le lien a déjà été observé chez des adultes, mais très peu de recherches sur le sujet ont concerné les jeunes alors qu’on sait que la problématique des pensées suicidaires augmente au cours de l’adolescence. Notre étude est la première à montrer un lien significatif entre les rêves récurrents et les idées suicidaires», affirme Antonio Zadra.