La création d’embryons pour la recherche, une pratique délicate

Les Pays-Bas viennent d’autoriser la production d’embryons à des fins de recherche scientifique pour résoudre les problèmes d’infertilité, les échecs de la reproduction médicalement assistée ou prévenir les maladies héréditaires. Sans être un précédent, cette position marginale détonne par rapport à celle de pays industrialisés qui sont beaucoup moins permissifs.

Au Canada, en France et en Australie, les scientifiques ne sont autorisés à mener des recherches sur des embryons humains que si ceux-ci ont été créés par fécondation in vitro (FIV) pour la procréation assistée, et à la condition qu’ils ne fassent plus l’objet d’un projet parental ou que les parents aient donné leur consentement. Ces pays ont pour la plupart ratifié la convention internationale d’Oviedo sur les droits de l’homme et la biomédecine qui interdit la constitution d’embryons à des fins de recherche.

Quelques pays, notamment l’Allemagne et l’Italie, sont toutefois encore plus restrictifs que le Canada et ses semblables, et bannissent toute utilisation d’embryons à des fins autres que procréatives.

 

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