Lorsqu’il était enfant, Frédérick-Antoine Mallette s’amusait à construire des régates en styromousse avec des moteurs de petites voitures, à fabriquer des boomerangs en bois et à classifier les insectes qu’il avait capturés dans le jardin familial.
«J’avais aménagé un laboratoire au grenier et j’adorais m’y réfugier pour y mener toutes sortes d’expériences», raconte le biochimiste qui aurait tout aussi bien pu devenir ingénieur ou entomologiste. «Je suis curieux de nature, confirme-t-il. Tout m’intéresse.»
C’est par curiosité intellectuelle que ce fils de facteur et d’une enseignante a choisi la biochimie. «Grâce à cette discipline, j’avais accès à la chimie et à la biologie, deux domaines qui me passionnent.» Vingt-cinq ans plus tard, il ne regrette pas son choix. «C’est une discipline tellement fascinante. Toutes nos cellules possèdent le même bagage génétique, mais pourtant elles suivent des destinées totalement différentes pour former la peau, le cerveau et tous les organes!»