Bravo au Dr Rémi Rabasa-Lhoret, professeur titulaire au Département de nutrition

Quand il a reçu son diagnostic de diabète de type II, il y a quatre ans, Benoit Baril s’est fait dire que sa maladie était inguérissable. Aujourd’hui, il s’apprête à participer à une étude qui vise l’impensable : la rémission. Pour lui, il s’agit d’un espoir inattendu. Pour la santé publique, il pourrait s’agir d’une véritable révolution.

«Le sucre, c’est comme la cocaïne. Sauf qu’au lieu de se vendre 25 $ la ligne, ça se vend 5 cents le sachet», lance Benoit Baril. L’homme de 46 ans nous avait donné rendez-vous dans une foire alimentaire, un choix qui n’est pas anodin. Entouré d’effluves de poutine, de beignes et de poulet général tao, il nous raconte comment, graduellement, les mauvaises habitudes ont infiltré son mode de vie. Il y a quatre ans, le diagnostic est tombé : diabète de type II. Depuis, Benoit Baril doit consommer deux médicaments différents tous les jours.

C’est en navigant sur l’internet qu’il a eu vent de scientifiques à la recherche de patients diabétiques pour participer à une étude.

«J’ai vu l’expression « rémission potentielle » et ça m’a tout de suite accroché, raconte-t-il. Je me suis dit : qu’est-ce que j’ai à perdre? Des kilos? Des médicaments à prendre tous les jours?»

Rémissions inespérées

L’étude sur laquelle est tombé Benoit Baril est menée par le Dr Rémi Rabasa-Lhoret, professeur à l’Institut de recherches cliniques de Montréal. «Pendant mes études, si j’avais écrit dans un examen qu’on pouvait guérir du diabète, on m’aurait dit : merci, mais revenez l’année prochaine, raconte le médecin endocrinologue. Le diabète était considéré comme une maladie chronique qui se soigne, mais ne se guérit pas. Mais il y a eu un changement de paradigme.»

 

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