Des expériences d’abord menées chez le ver, le poisson-zèbre et la souris, puis chez l’humain concluent à l’efficacité potentielle du pimozide dans le traitement de la sclérose latérale amyotrophique.
Des chercheurs du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) et de l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary ont découvert un médicament qui pourrait permettre de traiter les personnes atteintes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Lou Gehrig.
Un article publié aujourd’hui dans JCI Insight conclut que le pimozide s’avère sécuritaire et semble freiner l’évolution de la SLA à court terme. Cette maladie neurodégénérative provoque une paralysie progressive des muscles squelettiques et éventuellement la mort en moyenne trois ans après la manifestation des symptômes.
«C’est le premier médicament qui semble soulager les symptômes de la SLA chez l’animal. Le riluzole et l’édaravone, actuellement utilisés chez l’humain, ont des effets limités. D’autres recherches doivent être menées pour le confirmer, mais nous pensons avoir trouvé un médicament qui sera plus efficace pour améliorer la qualité de vie des patients», résume Alex Parker, chercheur au CRCHUM et professeur à l’Université de Montréal.