Le Comité conseil sur la diversité en recherche invite la communauté universitaire le 19 mars à une conférence-midi sur le thème de la place des femmes en recherche.
«Les femmes ont obtenu la moitié des diplômes en sciences et en médecine depuis 1990, mais elles ne représentent encore qu’un chercheur sur trois», dit Vincent Larivière, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante.
Dans une synthèse d’études qu’il présentera le 19 mars à l’occasion d’une conférence-midi sur le thème de la place des femmes en recherche, le professeur Larivière signale que le problème de la disparité des genres n’est pas propre au Québec, loin de là. Au terme d’une étude sur quelque 5,5 millions d’articles dans 12 000 revues, il a constaté que les femmes étaient largement sous-représentées parmi les auteurs et coauteurs. C’est dans le domaine de la psychologie qu’on s’approche le plus de la parité (46 %). En arts, lettres et sciences humaines, la proportion d’auteures demeure élevée (39 %), mais en mathématiques, physique et génie, on compte moins d’une auteure sur cinq.