Une équipe de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’UdeM travaille à intégrer l’intelligence artificielle dans ses recherches sur le cancer.
Le séquençage des 20 000 gènes humains a produit une quantité innombrable de données qu’il faut maintenant décrypter pour leur attribuer un sens. Le bio-informaticien Sébastien Lemieux, de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal, s’y consacre dans le domaine de la recherche sur le cancer. «L’intelligence artificielle nous sert à l’analyse des données», résume-t-il au cours d’une entrevue.
À partir d’échantillons prélevés sur 482 patients atteints d’une forme de cancer, la leucémie myéloïde aigüe, il tente actuellement de cerner le profil génétique des cellules cancéreuses. «Nous sommes encore loin d’une application clinique des outils que nous élaborons, où convergent intelligence artificielle et génétique, mais nous espérons pouvoir mieux comprendre la composition génétique de la maladie», explique-t-il. À terme, les chercheurs pourraient mettre au point des outils permettant d’assister les cliniciens dans leurs choix thérapeutiques.