«Frederick Banting, qui a découvert l’insuline au début des années 20, était chirurgien et c’est sa compréhension des maladies qui alimentait ses recherches sur le traitement du diabète. Cependant, il n’aurait sans doute jamais fait cette découverte incroyable sans son association avec Charles Best, un étudiant en médecine formé en biochimie et physiologie. Depuis cette époque, l’alliance entre les connaissances scientifiques et médicales, si importante pour de nombreuses avancées, est devenue plus improbable. D’où la nécessité d’une formation des futurs chercheurs à cette réalité», explique le lauréat 2018 de l’un des trois prix d’excellence pour l’innovation, Javier Marcelo Di Noia, professeur au Département de médecine et vice-président associé aux affaires étudiantes à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM).
Le gestionnaire principal de l’option Médecine cellulaire et moléculaire (MCM) à la maîtrise en biologie moléculaire de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal esquisse une description de ce programme d’études supérieures unique et novateur créé afin de répondre à ce besoin crucial. «Les prochaines percées scientifiques seront l’initiative de jeunes chercheurs possédant de solides connaissances en recherche fondamentale et une compréhension approfondie des mécanismes moléculaires en jeu dans les maladies et leurs traitements», signale-t-il.
L’option MCM a été élaborée en collaboration avec l’IRCM, doté d’un environnement multidisciplinaire et technologique idéal pour ce type de formation. Ce programme d’études est axé sur la recherche «translationnelle», c’est-à-dire qui a pour objectif d’arrimer la recherche fondamentale en laboratoire aux besoins de la pratique en clinique.