Dix ans de recherche ont permis de mieux traiter un cancer mortel

«Il est temps d’arrêter de jouer avec des souris», a dit la Dre Josée Hébert à son collègue Guy Sauvageau lorsqu’elle a estimé qu’il devait travailler avec des hommes et des femmes atteints d’un cancer qui faisait des ravages dans son unité. L’immuno-oncologue de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont voyait trop de gens mourir de leucémie myéloïde aiguë (LMA), une affection pour laquelle le professeur Sauvageau avait obtenu d’excellents résultats en laboratoire.

«Le taux de survie ne dépassait pas 25 % et les traitements connus étaient invasifs, voire toxiques», a rappelé le Dr Sauvageau à un déjeuner-causerie donné à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal le 4 février. La greffe de cellules souches avait eu un certain succès, mais le rejet était trop souvent le résultat de l’intervention, sans parler des récidives.

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