Monique Russier, survivante d’un cancer foudroyant, a été sauvée grâce à la molécule UM-171.
En 2014, lors d’un séjour de randonnée en montagne en Savoie, elle est frappée par une forte fièvre et se met à tousser. Après une prise de sang et une radiographie des poumons, le diagnostic tombe : elle a une leucémie double, particulièrement difficile à traiter. « C’était très brutal », se souvient Monique Russier.
Toujours en France, elle subit une greffe de sang de cordon et, après quelques mois, elle rentre au Québec. Elle est alors suivie par la docteure Sandra Cohen, professeure agrégée de clinique au Département de médecine de l’UdeM et chercheuse clinicienne au service d’hématologie et d’oncologie médicale de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.