Un fructueux projet humanitaire d’enseignement sur le cancer du sein

Les cancers du sein, du col de l’utérus et de la prostate sont les trois cancers les plus répandus en Côte d’Ivoire, selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). En 2017, ils y représentaient plus de 50 % des nouveaux diagnostics de cancer.

Face à ce contexte, Bio Ventures for Global Health (BVGH), l’American Society for Clinical Pathology (ASCP) et la Société ivoirienne de pathologie (SIPath) ont organisé conjointement un séminaire sur le diagnostic du cancer à Abidjan en Côte d’Ivoire, en avril dernier.

Les docteures Marie-Christine Guilbert et Chiraz Hadj Kacem, toutes deux professeures adjointes de clinique au Département de pathologie et biologie cellulaire de l’Université de Montréal et pathologistes à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), ainsi que Katia Kadri, cytotechnologiste à HMR, ont volontairement animé le séminaire en français.

L’événement a rassemblé 95 pathologistes et professionnels de laboratoire médical de 10 pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, venus en apprendre davantage sur un éventail de sujets liés au diagnostic du cancer du sein, y compris les compétences en anatomopathologie et en cytologie, en plus de discussions sur des études de cas.

« Je pense que les échanges internationaux sont essentiels dans tous les domaines de la santé, s’est exprimée la docteure Marie-Christine Guilbert. C’est une façon beaucoup plus durable de coopérer et je crois que les deux parties tirent profit de cette expérience. Dans l’ensemble, la promotion de meilleurs soins de santé passe d’abord par le partage de connaissances et, en tant que pays riches en ressources, nous avons la responsabilité de participer à ce genre d’initiatives. »

En complément au séminaire, l’ASCP a fait don de manuels de pathologie au SIPath pour permettre à ses membres de poursuivre leur formation continue et de développer leur compétences dans ce domaine.

La doyenne de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, la docteure Hélène Boisjoly, a tenu à saluer l’implication des docteures Guilbert et Hadj Kacem et de madame Kadri pour « leur leadership exemplaire en matière de responsabilité sociale par l’avancement des connaissances, des soins de santé et du bien-être des individus en Afrique francophone ».

Le BVGH organisera d’autres ateliers et programmes de formation sur le cancer en Afrique francophone au cours des prochaines années. Si vous souhaitez en savoir plus sur la participation en tant que formateur bénévole aux programmes à venir, veuillez envoyer un courriel à cweber@bvgh.org.

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