Le professeur au Département de psychiatrie et addictologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, PhD et chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal obtient une chaire de recherche de l’Institut de recherche en santé du Canada (IRSC) pour étudier la biologie du stress, la santé mentale et la résilience des communautés lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres et QUEER (LGBTQ+) pendant l’âge adulte.
Pour ce faire, l’équipe de chercheurs menée par Dr Juster étudiera sur leurs sujets la charge allostatique, un indice hormonal, immunitaire, métabolique et cardiovasculaire qui mesure les conséquences à long terme des effets du stress chronique. « Nous pensons que l’exposition à la stigmatisation tout au long de la vie chez les sous-groupes LGBTQ+ contribue à des modèles uniques de charge allostatique et d’impacts sur la santé mentale ». Cette chaire permettra d’identifier les facteurs de résilience modifiables, de mieux comprendre les mécanismes du stress et de démêler les façons dont la stigmatisation affecte certaines communautés minoritaires.
Robert-Paul Juster est chercheur en neurosciences. Ses travaux de recherche portent principalement sur l’étude du stress chronique en considérant les effets de genre, de sexe, d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Dans ses études, il prend en compte les variables liées au genre et au sexe pour identifier les différences et explications possibles. Docteur Juster s’intéresse à la fois aux déterminants biologiques et sociaux du stress chronique. En plus d’être chercheur, il est directeur et fondateur du Centre d’études sur le sexe*genre, l’allostasie, et la résilience (CESAR).