Professeure au Département de médecine de l’Université de Montréal et chercheuse de l’axe Cancer au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), Anne-Marie Mes-Masson fait son entrée cette année dans le Canada’s Most Powerful Women: Top 100 dans la catégorie Sciences et technologies.
Établi par le Women’s Executive Network depuis 2003, ce palmarès célèbre les réalisations professionnelles de femmes dans tout le pays.
Au début des années 90, Anne-Marie Mes-Masson a mis sur pied avec ses collaborateurs la première biobanque de tumeurs du cancer de l’ovaire. Au fil du temps, elle s’est imposée comme une chef de file dans le prélèvement et la préservation des échantillons biologiques de divers types de tumeurs.
Reconnue sur le plan national et à l’échelle internationale pour ses découvertes fondamentales en recherche sur le cancer, Anne-Marie Mes-Masson est une chercheuse et une femme d’exception. Cette nomination vient couronner entre autres son engagement et sa vision.
«Sans conteste, Anne-Marie Mes-Masson est une pionnière en recherche translationnelle, principalement pour ce qui est des cancers de l’ovaire et de la prostate. Avec des chercheurs cliniciens et des collaborateurs de toutes disciplines, elle a su mettre en place des programmes de recherche qui ont permis de découvrir de nouveaux traitements ou de favoriser des approches de médecine personnalisée. Au Centre de recherche, nous sommes très fiers de la compter parmi nous», dit Vincent Poitout, directeur scientifique du CRCHUM et directeur de la recherche au CHUM.
Dans le cas du cancer de la prostate par exemple, les travaux de recherche d’Anne-Marie Mes-Masson ont fourni d’importants indices sur les gènes qui contribuent aux formes les plus agressives de la maladie.
Madame Mes-Masson a formé et supervisé un nombre impressionnant d’étudiants à la maîtrise et au doctorat et de boursiers postdoctoraux, accordant une attention particulière aux jeunes chercheuses. «Attentive aux questions de diversité et d’inclusion dans le recrutement et l’intégration des jeunes scientifiques, elle s’est engagée à les former et à les encadrer avec générosité et ouverture. Consciente des défis spécifiques rencontrés par ses collègues femmes scientifiques, elle a particulièrement encouragé et soutenu leur développement et leur épanouissement de carrière», ajoute Marie-Josée Hébert, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation.
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