La vice-doyenne à la recherche et au développement mise sur une réflexion inclusive et des efforts communs pour endiguer les maladies chroniques et les zoonoses.
De retour du colloque One Health Collaboration Dialogue qui a eu lieu à Saskatoon début juin, Ekat Kritikou, vice-doyenne à la recherche et au développement de la Faculté de médecine, estime que le Canada a tout en main pour servir d’exemple dans l’approche Une seule santé.
L’Université de Montréal, l’Université de la Saskatchewan, l’Université de Calgary et l’Université de Guelph participaient à cette discussion stratégique qui visait à élaborer une vision commune et cohérente et à favoriser un engagement plus poussé des parties prenantes pour promouvoir la santé et la résilience des humains, des animaux et des écosystèmes. Des représentants de l’Agence de santé publique du Canada et des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont également pris part aux échanges.
Selon Ekat Kritikou, il faut trouver une façon d’optimiser les forces en recherche pour mieux combattre les infections et l’antibiorésistance, mais aussi les maladies chroniques tels les problèmes respiratoires, les allergies ainsi que les inégalités alimentaires dans un contexte de changements climatiques. « Les chercheurs ont un rôle à jouer auprès des gouvernements et des communautés : des projets doivent émerger et le transfert des connaissances doit s’opérer pour sensibiliser nos citoyens et transformer nos sociétés », soutient Mme Kritikou. À son avis, les initiatives interfacultaires comme Une seule santé sont porteuses, car elles permettent d’explorer de nouvelles avenues de collaborations pour améliorer la santé globale.
La vice-doyenne rappelle en outre qu’en ce Mois national de l’histoire autochtone, les principes derrière Une seule santé font écho aux pratiques ancestrales des Premiers Peuples qui favorisent depuis toujours l’équilibre entre la santé animale, humaine et des écosystèmes.
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