La résistance aux antibiotiques des souches de Neisseria gonorrhoeae, la bactérie responsable de la gonorrhée, poursuit sa progression au Québec.
Tels sont les résultats du rapport de surveillance de N. gonorrhoeae pour 2020 de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), récemment rendu public. Publiés tous les ans, les rapports de surveillance des infections attribuables à N. gonorrhoeae servent à étudier l’évolution de ces infections, déterminer le profil de sensibilité des souches de la bactérie aux antibiotiques et évaluer leur antibiorésistance.
«Les résultats issus de ces rapports sont utilisés chaque année pour réévaluer les protocoles de traitements suggérés aux patients atteints de gonorrhée», précise la Dre Judith Fafard, chargée d’enseignement de clinique au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UdeM et directrice médicale du Laboratoire de santé publique du Québec.