Cérémonies du sarrau : deux cohortes en médecine ont revêtu avec fierté la blouse blanche au Théâtre Maisonneuve

Le dimanche 30 octobre, le Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts s’est paré de blanc pour accueillir les étudiantes et étudiants de première et de deuxième année du doctorat en médecine à l’occasion de deux cérémonies du sarrau.  

Animées par la Dre Geneviève Grégoire, vice-doyenne aux études médicales de premier cycle, et la Dre Marie-Hélène Girouard, vice-doyenne associée au Campus de l’Université de Montréal en Mauricie, ces deux cérémonies ont permis à quelque 650 étudiantes et étudiants d’enfiler la fameuse blouse qui symbolise le commencement d’un parcours en médecine pour les uns et les premiers pas vers l’externat pour les autres. Dans son discours d’introduction, le doyen de la Faculté de médecine, le Dr Patrick Cossette, a tenu à souligner l’importance de ce rite de passage. 

« Vous amorcez aujourd’hui une aventure captivante, remplie de découvertes, de rencontres et de défis. Des défis intellectuels, mais aussi des défis humains, qui vous apprennent chaque jour un peu plus à prendre soin de vos patients, de leur santé et de leur bien-être. »

L’invité d’honneur, le Dr Nicolas Bergeron, professeur agrégé de clinique au Département de psychiatrie et d’addictologie, a enchaîné sur le thème du soin politique.

« N’oubliez jamais qu’un soin peut aussi être politique, parce qu’il s’intéresse au bien-être collectif et au pouvoir du citoyen. Ce soin est désintéressé de la politique partisane et de la politique médicale, il flirte avec la santé publique, il s’appuie sur les droits humains et il retire toute sa puissance de l’indignation suscitée par l’impossibilité du soin individuel et de sa viscérale humanité. »

Un témoignage poignant qui fait écho aux valeurs de la profession médicale : le sens profond d’être médecin, la responsabilité sociale, le pouvoir d’agir au sein de la collectivité, le changement social et l’intimité de la relation patient-soignant. 

« Derrière les données épidémiologiques, il y a des hommes, des femmes et des enfants qui ont des besoins en santé. Au cours de vos études médicales, apprenez à vous regrouper, à vous soutenir les uns les autres, soyez ouverts aux autres disciplines, maîtrisez le concept de la responsabilité sociale, goûtez au plaisir de l’engagement, apprivoisez les outils d’influence. Parce qu’ultimement, vous aurez à enlever votre sarrau, à aller sur la place publique et à prodiguer le soin politique à nos systèmes. »

La Faculté a profité de l’occasion pour remettre deux prix en engagement social, catégorie leadership inspirant : un premier à Angela Nauleau Javaudin pour son projet qui vise à combler les besoins en matériels des hôpitaux grâce à l’impression 3D, et un second à Wolf Bob Emerson Thyma, qui milite pour une meilleure représentation des communautés noires dans les professions médicales. 

Les accomplissements et la qualité de l’engagement en recherche d’Antoine Dionne ont également été soulignés. Le récipiendaire du prix Vu-Lê VanAnh a ainsi été récompensé pour l’excellence de son projet de recherche destiné à améliorer la récupération neurofonctionnelle après une lésion de la moelle épinière. 

Pour clore l’événement, les étudiantes et étudiants ainsi que leurs proches ont pu célébrer leur entrée dans la profession médicale autour d’un vin d’honneur.   

Félicitations à toutes et à tous! 

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