Une avancée «musclée» vers une approche de régénération musculaire

La fusion des myoblastes, cellules souches responsables de la formation des muscles squelettiques, pourrait permettre de réparer les muscles endommagés par des maladies comme la dystrophie musculaire.

Les troubles neuromusculaires affectent des millions de personnes dans le monde. Une découverte faite à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) ouvre la porte à la mise au point de thérapies ciblées. C’est le résultat de plusieurs années de travail effectué par la doctorante Viviane Tran sous la direction du Dr Jean-François Côté, professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, et président et directeur scientifique de l’IRCM, dans le cadre d’une collaboration internationale.

La formation des muscles, un processus complexe, nécessite l’action de cellules spécialisées, les myoblastes. Pour que se développent et se régénèrent les muscles squelettiques, les myoblastes doivent s’aligner les uns sur les autres, se rapprocher, se toucher jusqu’à unir leurs membranes. C’est ce qui s’appelle l’étape de la fusion des myoblastes, qui est à la base de la formation des fibres musculaires.

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