Active au sein de l’Association médicale des personnes noires du Québec, Merveille Moungang Djifo milite pour une représentation accrue des personnes noires aux études supérieures en santé.
Les personnes noires représentaient environ 4,5 % des postulants en médecine au Québec en 2020. Or, on estime à 1,8 % la proportion de candidates et candidats noirs à avoir été invités aux entrevues d’admission dans les facultés de médecine québécoises et à 1,2 % la proportion de celles et ceux qui y ont été admis en 2019.
C’est ce que nous apprend une étude menée par le Dr Jean-Michel Leduc, professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, pour qui «ces chiffres laissent penser que les étudiantes et étudiants noirs qui font une demande d’admission en médecine sont rejetés de manière disproportionnée à la première étape par rapport aux étudiantes et étudiants non noirs».
Déterminée à contribuer à faire tomber les barrières, Merveille Moungang Djifo est devenue, il y a 18 mois, présidente de l’aile jeunesse de l’Association médicale des personnes noires du Québec (AMPNQ). La mission de l’organisme consiste, entre autres, à augmenter la représentation des personnes noires dans le vaste domaine de la santé, dont la médecine, les sciences infirmières, la pharmacie, l’ergothérapie, etc.