Des neuroscientifiques ont démontré que dans le syndrome de l’X fragile, la cause la plus fréquente de l’autisme, les signaux sensoriels du monde extérieur sont intégrés différemment.
Les résultats d’une nouvelle étude menée par le neuroscientifique Roberto Araya, professeur au Département de neurosciences de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, montrent que dans le syndrome de l’X fragile, la cause la plus fréquente de l’autisme, les signaux sensoriels du monde extérieur sont intégrés différemment, ce qui cause leur sous-représentation par les neurones pyramidaux corticaux dans le cerveau. Ce phénomène pourrait fournir des indices importants sur l’origine des manifestations de ce syndrome. Les travaux de l’équipe de recherche permettent non seulement de comprendre le mécanisme sur le plan cellulaire, mais ils ouvrent aussi la porte à de nouvelles cibles de stratégies thérapeutiques.
L’étude a été publiée le 3 janvier dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences.