Dans une perspective de décolonisation, des aires extérieures vouées à la sensibilisation aux cultures autochtones et à la valorisation identitaire sont en cours d’aménagement à l’UdeM.
Afin d’offrir des emplacements extérieurs voués à la reconnaissance et au partage des savoirs autochtones, l’Université de Montréal aménage plusieurs jardins des Premiers Peuples sur ses campus. Ces jardins permettront également la découverte de plantes médicinales utilisées traditionnellement par les Autochtones et l’enseignement en dehors des salles de classe.
Un financement de près de 300 000 $ a été alloué à la Faculté de l’éducation permanente (FEP) et à la Faculté de médecine de l’UdeM par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie pour la création de ces jardins, l’organisation d’ateliers de sensibilisation, de sécurisation et de valorisation culturelles autochtones et la réalisation d’une œuvre collective autochtone.
«Nous allons pouvoir récolter ces plantes et faire des ateliers de transformation avec les porteurs de savoirs autochtones, mentionne Pierre Haddad, professeur à la Faculté de médecine. Nous pourrons établir des ponts entre la science autochtone et la science moderne et essayer de traduire les savoirs traditionnels en savoirs scientifiques. Nous ne parlons pas du tout de validation, car l’usage de ces plantes est validé par des milliers d’années d’expérience! Nous souhaitons mieux comprendre quelles sont leurs propriétés.»