Marika Demers (deuxième à partir de la gauche) entourée de son équipe de recherche et de ses collaboratrices. Elles font toutes partie de la première cohorte du programme Futurs leaders de l'Organisation mondiale de l'AVC.

Jeunes victimes d’un AVC: une population laissée-pour-compte

Cet été, la professeure d’ergothérapie Marika Demers travaillera à l’élaboration d’outils pour aider les jeunes victimes d’un AVC à bien vivre leurs relations intimes malgré les séquelles de l’accident.

Les répercussions d’un accident vasculaire cérébral sur l’intimité et la sexualité se ressentent sur les plans physique, cognitif et social. Pourtant, il semble qu’elles sont peu expliquées aux personnes ayant eu un AVC et que cette lacune touche particulièrement les jeunes, qui ont encore plusieurs décennies devant eux.

Marika Demers, professeure à l’École de réadaptation de la Faculté de médecine de l’UdeM, veut y remédier. Dès cet été, l’ergothérapeute élaborera des outils d’information sur l’intimité et la sexualité pour les jeunes ayant eu un AVC, en collaboration avec ces patients.

«Les jeunes qui ont subi un AVC ne se sentent pas épaulés, indique Marika Demers. Une fois que leur réadaptation est terminée, ils sortent du système de santé et ne sont plus suivis. Il est aussi très difficile pour eux d’accéder en ligne à de l’information de qualité adaptée à leur réalité – difficultés de mémorisation et de concentration, troubles de la vision, etc.»

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