Chloe Tshimbalanga

Vivre avec l’anémie falciforme et un jour l’étudier

Chloe Tshimbalanga est atteinte d’anémie falciforme, la plus fréquente des maladies rares, qui touche presque exclusivement des personnes noires. Elle a accepté de nous en parler.

Ses parents sont porteurs du gène de l’anémie falciforme, mais Chloe Tshimbalanga est la seule de sa famille à être atteinte de la maladie. «Même ma sœur et mon frère ne l’ont pas», s’étonne la jeune femme de 20 ans.

L’anémie falciforme est une maladie chronique et héréditaire caractérisée par des globules rouges mal formés qui bloquent des vaisseaux sanguins. Elle cause de fortes douleurs et peut nuire au bon fonctionnement des organes. Au Québec, de 1500 à 1800 personnes souffrent de cette maladie rare qui touche essentiellement la communauté noire (97 % des cas).

Pour Chloe Tshimbalanga, vivre avec l’anémie falciforme a toujours été difficile, surtout lorsqu’elle était enfant. «Souvent, j’avais de la douleur, je saignais du nez et je devais aller à l’hôpital Sainte-Justine», raconte celle qui est suivie au CHUM depuis sa majorité.

Heureusement, depuis deux ans, elle prend quotidiennement de l’hydroxyurée, un médicament préventif qui a amélioré sa qualité de vie. «Ça soulage vraiment la douleur et je fais beaucoup moins de crises», se réjouit-elle. Tous les six mois, elle doit tout de même consulter la Dre Stéphanie Forté, hématologue au CHUM et professeure adjointe au Département de médecine de l’Université de Montréal.

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