Sophiane Méthot | Crédit : Gymnastics Canada/Graham Dodd

Mieux comprendre le mouvement pour remporter une grande victoire

Eve Charbonneau, doctorante à l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique de la Faculté de médecine, explique comment ses recherches pratiques en biomécanique ont aidé l’athlète canadienne Sophiane Méthot à gagner une médaille de bronze aux Jeux de Paris.

Au début du mois d’août, en regardant la trampoliniste canadienne Sophiane Méthot rebondir et virevolter pour obtenir une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Paris, Eve Charbonneau a su qu’elle avait bien mené ses recherches.

Étudiante au doctorat en génie biomédical à l’Université de Montréal, la chercheuse a travaillé pendant des années avec Sophiane Méthot et d’autres athlètes de Gymnastique Canada pour optimiser leur technique sur le trampoline.

Financée par l’organisme national d’innovation sans but lucratif Mitacs et par À nous le podium, Eve Charbonneau a soumis les athlètes à une série de tests à l’aide de capteurs corporels, construisant des modèles informatiques en 3D de leurs acrobaties dans les airs afin qu’ils puissent apprendre où s’améliorer.

Cela a porté ses fruits le 2 août à l’aréna de Bercy, à Paris, lorsque, à la veille de son 26e anniversaire, Sophiane Méthot, originaire de Varennes, a réussi sa performance en finale, devenant ainsi la huitième Canadienne à remporter une médaille olympique en trampoline depuis l’inclusion de ce sport, aux Jeux de Sydney en 2000.

Le travail acharné a également porté ses fruits pour Eve Charbonneau: quelques jours seulement avant la victoire de Sophiane Méthot, elle a soumis une thèse de 323 pages intégrant ses recherches sur les acrobaties au trampoline en vue de l’obtention d’un doctorat en génie biomédical.

Nous lui avons demandé de nous parler de la science novatrice qui a mené au succès olympique.

 

 

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