Se confier à un agent conversationnel: utile et efficace?

Les agents conversationnels peuvent maintenant servir de thérapeutes virtuels. Dans quelle mesure ces outils issus de l’intelligence artificielle sont-ils pertinents dans un contexte de santé mentale?

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le groupe de recherche SENSUM (Stratégie en neurosciences et santé mentale de l’Université de Montréal) organise une journée de conférences intitulée «Santé mentale et IA: les machines pourraient-elles un jour remplacer nos thérapeutes?»

Cet évènement plongera le grand public au cœur des dernières avancées de l’intelligence artificielle (IA) en matière de santé mentale. Les scientifiques présents se pencheront sur les façons dont l’IA pourrait redéfinir la thérapie et révolutionner les soins psychologiques.

À l’heure actuelle, l’utilisation de l’IA en soins de santé mentale est limitée, elle n’est pas encore intégrée aux processus décisionnels cliniques. «En santé mentale, l’évaluation des troubles psychologiques repose essentiellement sur des échanges verbaux entre un patient et un professionnel. Sur le terrain, les cliniciens ont accès à peu de données quantitatives qui leur permettraient de prédire l’évolution de l’état d’un individu», précise Stéphane Guay, professeur au Département de psychiatrie et d’addictologie et à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et conférencier invité.

Néanmoins, parmi les avenues potentielles, le développement croissant des agents conversationnels servant de compagnons de thérapie, de conseillers et de soutiens émotionnels.

 

 

 

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