L’UdeM, chef de file d’Une seule santé d’hier à demain

Grâce à sa vaste communauté de scientifiques et à sa gouvernance engagée, l’UdeM jouit d’une position unique en matière d’Une seule santé. Tour d’horizon d’un écosystème effervescent.

À l’heure où les crises sanitaires, environnementales et sociales sont plus que jamais interreliées, les offensives fragmentées pour traiter la santé des humains, celle des animaux et celle de l’environnement ne suffisent plus pour assurer un bien-être durable.

L’approche Une seule santé (USS) est devenue un levier indispensable pour relever les défis actuels et futurs, comme la multiplication des zoonoses, la montée de l’antibiorésistance, l’insécurité alimentaire, les changements climatiques et la perte de biodiversité.

Depuis le début des années 2000, au Canada, la conceptualisation de l’interdépendance entre les santés humaine, animale et environnementale a pris de l’ampleur. Ce besoin mobilise l’ensemble des parties prenantes de la recherche et de la formation, des gouvernements, des industries et de la société civile.

Et l’Université de Montréal est particulièrement active à cet égard par le biais d’expertises réputées en recherche, formation et innovation.

Un soutien institutionnel ancré

Depuis plusieurs années, le concept intersectoriel et inclusif Une seule santé est une force motrice qui guide les décisions en recherche, en enseignement et pour ce qui est de partenariats des membres de la communauté de l’UdeM. Cette volonté émane des équipes de recherche, mais aussi des instances qui les soutiennent dans leur mobilisation.

«On ne peut pas aspirer à une santé individuelle ou même collective humaine si l’on ne s’occupe pas de l’environnement qu’on partage avec les animaux et les plantes, estime Marie-Josée Hébert, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation de l’Université de Montréal et professeure titulaire au Département de médecine. Et à l’Université, la mise en action se fait selon un cercle vertueux: nous bénéficions de l’énergie et du savoir-faire de l’ensemble de nos équipes de recherche et, de notre côté, nous nous assurons de créer des occasions pour recueillir leurs réflexions et mettre en place les structures nécessaires à leurs aspirations les plus ambitieuses.»

 

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