Le professeur titulaire au Département de neurosciences de la Faculté de médecine de l’UdeM, Richard Robitaille, est récompensé pour ses travaux novateurs sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Le prix Drs. Ayeez and Shelena Lalji & Family ALS Endowed Award for Innovative Healing, remis par le Centre Healey & AMG, vise à promouvoir les découvertes scientifiques transformant la prise en charge de cette maladie neurodégénérative.
Une avancée dans la lutte contre la SLA
Depuis plus d’une décennie, le professeur Robitaille s’emploie à comprendre les mécanismes fondamentaux de la jonction neuromusculaire (NMJ) et leur dysfonctionnement dans la SLA. Ses travaux se concentrent sur les cellules de Schwann périsynaptiques, des cellules de soutien essentielles à la régénération des synapses. Il a découvert que la modulation des récepteurs muscariniques permet de reprogrammer ces cellules, favorisant ainsi la réinnervation des NMJ durant une phase critique de la maladie, avant que les motoneurones ne soient définitivement perdus.
Ces découvertes ont mené à un essai clinique prometteur utilisant la darifénacine, un médicament approuvé par la FDA, pour traiter la SLA. Les recherches du Pr Robitaille ont démontré que ce médicament peut restaurer la fonction des cellules de Schwann, ralentissant ainsi la progression de la maladie.
Une reconnaissance internationale
En recevant ce prix, le professeur Robitaille a tenu à remercier ses collaborateurs et les familles touchées par la SLA : « Ce prix est une reconnaissance importante des efforts de mon équipe pour comprendre les mécanismes d’altération de la synapse neuromusculaire dans la SLA et développer de nouvelles stratégies thérapeutiques. Nous sommes profondément honorés et reconnaissants. »
Le professeur Robitaille rejoint ainsi une communauté de chercheurs dont les travaux sont au cœur des avancées thérapeutiques pour redonner espoir aux patients et à leurs familles.
Cette distinction met en lumière l’impact des recherches menées à l’Université de Montréal et leur rôle clé dans l’amélioration des traitements pour les maladies neurodégénératives.
Source : Hôpital général du Massachusetts