Fertilité: lumière sur la phase cruciale avant l’implantation de l’embryon

La compréhension de l’infertilité progresse grâce à une étude qui révèle que l’embryon de cochon d’Inde ressemble beaucoup à l’embryon humain avant son implantation dans l’utérus.

Les premiers jours du développement d’un embryon humain – la préimplantation – sont importants. C’est à ce moment-là que se forment les premières cellules, qui déterminent si l’embryon peut survivre, comment il s’implantera dans l’utérus et comment les tissus du fœtus se développeront.

Aujourd’hui, l’utilisation d’embryons humains en recherche se heurte encore à des limites logistiques, éthiques et juridiques. Les scientifiques se tournent donc vers d’autres modèles, notamment des modèles animaux et des modèles à base de cellules souches.

Dans une nouvelle étude publiée dans Nature Cell Biology, Sophie Petropoulos, professeure sous octroi agrégée au Département de médecine de l’Université de Montréal et chercheuse au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) ainsi qu’au Karolinska Institutet en Suède, montre que le cochon d’Inde constitue un modèle animal fiable et robuste pour améliorer notre compréhension de deux domaines clés de la recherche: la biologie comparative et l’embryogenèse humaine.

 

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