La prévalence des quatre principaux génotypes du VPH est inférieure à un pour cent chez les jeunes Québécois non vaccinés de 16 à 20 ans, nous apprend une nouvelle étude à laquelle ont collaboré les Drs François Coutlée et Marie-Hélène Mayrand.
Moins de 20 ans après l’introduction du programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) au Québec, les données révèlent une efficacité si marquée du programme que même les jeunes non vaccinés bénéficient d’une forme d’immunité.
«L’efficacité du vaccin combinée avec l’excellente couverture vaccinale contre le VPH au Québec ont permis de créer une immunité de groupe qui protège les individus non vaccinés», souligne François Coutlée, professeur émérite de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et chercheur au laboratoire de microbiologie du CHUM. Il est également coauteur d’une récente étude à ce sujet publiée dans le Journal of Infectious Diseases.