«Au professeur Hans Selye, à qui je dois ma formation en médecine expérimentale, je présente ce travail qui eût été impossible sans son affectueuse confiance et la proximité de son étonnant génie scientifique.»
Ce sont les mots qu’on lit en ouvrant la thèse de Roger Guillemin déposée à l’Université de Montréal le 20 novembre 1952 et intitulée Hypertension expérimentale par la désoxycorticostérone. «Je me souviens des grands escaliers qu’il fallait gravir pour accéder au pavillon de l’Université, dont la construction n’était pas encore terminée. J’ai vécu là des années inoubliables», commente le Dr Guillemin au cours d’un entretien téléphonique de La Jolla, en banlieue de San Diego, en Californie.
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