Détecter le VIH à l’aide de nanomachines d’ADN

De nouvelles recherches pourraient bien révolutionner le processus lent, lourd et coûteux de la détection des anticorps qui permettent de diagnostiquer les maladies infectieuses et auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde et le VIH. Une équipe internationale de chercheurs a conçu et synthétisé une «nanomachine» d’ADN qui permet de détecter et d’identifier des anticorps cibles précis en générant un signal lumineux.

Leur nouvelle approche, décrite dans un article de la revue prestigieuse Angewandte Chemie ce mois-ci, permet d’envisager le développement de nouvelles méthodes de détection rapides et abordables d’anticorps au lieu d’intervention. Ainsi, les débuts tardifs de traitement et les coûts de santé croissants associés aux techniques actuelles seraient éliminés.

Le principe de fonctionnement de cette nanomachine est relativement simple. La liaison de l’anticorps à la machine d’ADN provoque un changement structurel à l’échelle nanométrique qui permet de séparer deux molécules aux propriétés optiques générant ainsi un signal lumineux. La nanomachine, qui n’a pas besoin d’être activé chimiquement, est très rapide – elle agit en moins de cinq minutes. Les anticorps cibles sont donc facilement détectés, et ce, même dans des échantillons cliniques complexes comme le sérum sanguin.

 

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