Plus de la moitié des médecins de famille au Canada utilisent encore des appareils manuels pour mesurer la pression artérielle. Or, cette technologie est dépassée et peut entraîner des erreurs de diagnostic, affirment des chercheurs québécois.
Cette réalité a été révélée par une étude réalisée par le Pr Janusz Kaczorowski du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM).
Selon le Pr Kaczorowski, environ 20 % des gens qui suivent un traitement pour l’hypertension n’ont pas réellement de problème et n’auraient pas besoin de médication. « Cela s’explique surtout parce que la tension artérielle a été mal mesurée. »
La mesure de la pression artérielle est un geste de routine lors d’une consultation médicale. Au Canada, un adulte sur cinq est hypertendu, et cet état représente le facteur de risque global le plus important pour la mortalité et l’invalidité. Cela représente environ 7,5 millions de personnes.