Trois professeurs de la communauté universitaire ont reçu l’insigne de chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques pour leurs contributions au rayonnement de la langue française.
Michel Bergeron, Gérard Boismenu et Michel Moisan ont reçu l’insigne de chevalier de l’Ordre des Palmes académiques de la République française, des mains de la consule générale de France à Montréal, Catherine Feuillet.
Cette distinction a été remise à M. Boismenu la semaine dernière alors que MM. Bergeron et Moisan l’ont reçue le 7 décembre à l’Université de Montréal. Les Palmes académiques, créées par Napoléon Ieren 1808, visent à honorer les membres éminents des universités qui contribuent au rayonnement de la langue française et à l’expansion de la culture française dans le monde.
«C’est toujours un grand honneur pour une université lorsque trois de ses professeurs se voient décorés par une autre nation. Cela donne un sens particulier à leur riche carrière. Une carrière bien ancrée de chaque côté de l’Atlantique», a souligné le recteur, Guy Breton.
Michel Bergeron
Médecin spécialiste en néphrologie, Michel Bergeron est professeur émérite du Département de pharmacologie et physiologie, où il a enseigné dès 1975 et qu’il a dirigé de 1986 à 1993. Il est l’auteur d’importantes découvertes scientifiques sur l’organisation tridimensionnelle de la cellule et les relations morphofonctionnelles entre ses organites.
Cofondateur de la revue internationale de sciences biomédicales de langue française médecine/sciences, en collaboration avec des collègues français, le Dr Bergeron en a été le rédacteur en chef québécois pendant 15 ans. Les standards de qualité de médecine/sciences ont été comparés à ceux d’autres grandes revues britanniques et américaines. Pour Michel Bergeron, cette réussite réside avant tout dans son engagement pour la diversité culturelle, qui, même dans la sphère de la science, doit être encouragée.
Sur le plan de la recherche et de l’édition scientifique, Michel Bergeron a maintenu des relations pratiquement ininterrompues avec la France. Il a contribué de façon admirable au rayonnement de la science et de la médecine en français. En plus de l’enseignement et de ses travaux de recherche, il s’est régulièrement porté à la défense de la langue française.
Malgré tout, l’hommage auquel il demeure le plus sensible est le prix qui porte son nom (prix Michel-Bergeron), accordé annuellement par l’Association des étudiants aux grades supérieurs de la Faculté de médecine de l’UdeM au meilleur travail de vulgarisation scientifique écrit par un étudiant en recherche en sciences de la santé.