La pandémie a changé la façon dont les employeurs et employés considèrent le télétravail. Une petite révolution qui comporte ses avantages et ses inconvénients, estime l’ergothérapeute Quan Nha Hong.
S’adapter. Un verbe que Quan Nha Hong conjugue souvent et à tous les temps. Née au Vietnam, elle s’est adaptée dès son plus jeune âge à sa terre d’adoption. «Je suis arrivée au Québec avec mes parents à l’âge de deux ans. Pour moi, l’adaptation a été toute naturelle», évoque celle qui a grandi à Sainte-Thérèse, dans les Basses-Laurentides.
D’aussi loin qu’elle se souvienne, Quan Nha Hong a toujours voulu aider les autres. En passant un test d’aptitude au secondaire, un choix de carrière s’est imposé: l’ergothérapie. «Je ne savais pas ce que c’était», dit-elle en riant. L’idée a fait son chemin. La voilà qui travaille aujourd’hui à la rééducation et à la réinsertion dans une optique d’autonomie. Depuis bientôt deux ans, elle transmet ses connaissances avec passion à ses étudiantes et étudiants à titre de professeure adjointe à l’École de réadaptation de l’Université de Montréal.