L’assemblée facultaire est un moment privilégié où se rassemblent les membres de nos départements, écoles et unités, ainsi que de nos milieux affiliés, pour mettre en valeur nos réalisations et l’excellence de nos pairs. Le 3 décembre, plus de 350 personnes se sont réunies à l’amphithéâtre K-500 à cette occasion.
Bilan 2025
L’événement s’est ouvert avec la revue de l’année du doyen qui retrace les réalisations et les performances de notre communauté.
Anniversaires d’unités
Deux départements ont célébré un anniversaire
La Dre Anne Monique Nuyt, directrice du Département, a souligné ce jalon remarquable.
Avancées en recherche
Écoutez les présentations Mon labo en 180 secondes
Cinq chercheuses et chercheurs sont venus présenter les avancées de leurs travaux
Hommages à des membres d’exception
Plusieurs membres ont été célébrés par la remise de quatre médailles de carrière, de deux éméritats, de deux médailles d’honneur, d’un Prix médecine, culture et société et de deux Prix de reconnaissance du doyen.
Médailles de carrières
La médaille de carrière frappée des armoiries de la Faculté de médecine récompense les membres du corps professoral à la retraite ou en fin de carrière qui se sont distingués par leur leadership et leurs réalisations, tant en enseignement qu’en recherche.
Au fil de sa carrière, le Dr Borgeat a dirigé le Département de psychiatrie de l’Université de Montréal, puis celui de psychiatrie adulte de l’Université de Lausanne. Il est aujourd’hui professeur et chercheur associé au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM).
Son parcours se distingue par une vision profondément humaniste de la psychiatrie. Il a toujours placé l’écoute, le respect de la personne et la psychothérapie au cœur de sa pratique, convaincu qu’elle constitue une compétence essentielle de la discipline. Clinicien engagé, il a accompagné pendant des décennies des patients vivant avec des troubles anxieux ou de l’humeur, tout en développant une recherche clinique rigoureuse, centrée sur la compréhension fine de la souffrance psychique et sur la création d’interventions accessibles et validées.
Sa trajectoire, qui s’étend des établissements régionaux du Québec jusqu’aux grandes institutions psychiatriques francophones du Canada et de la Suisse, a contribué à nourrir un dialogue fécond entre les approches européennes et québécoises.
Enseignant passionné et pédagogue reconnu, il a marqué des générations d’étudiantes et étudiants par son ouverture, sa bienveillance et sa capacité à faire converger les savoirs dans une perspective intégrative et profondément humaine.
Reconnu pour l’ampleur et la qualité de sa production scientifique, il a publié plus d’une centaine d’articles et de chapitres portant notamment sur l’anxiété, la perception préconsciente et l’organisation des soins en psychiatrie. Son parcours l’a également mené à siéger au conseil d’administration de la Commission de la santé mentale du Canada, de 2011 à 2016. Depuis 2014, il collabore avec PsyXnovation, une entreprise en démarrage qui se consacre au développement d’outils numériques en psychothérapie.
Professeur, clinicien et pathologiste au CHUM, le Dr Louis Gaboury a marqué l’Université de Montréal par une contribution exceptionnelle en recherche, en enseignement, en engagement institutionnel et en rayonnement scientifique. Tout au long de sa carrière, il a su insuffler un esprit d’excellence à ses collègues et à ses étudiantes et étudiants.
Premier chercheur-clinicien recruté à l’Hôtel-Dieu de Montréal, il y fonde et dirige le premier laboratoire de biologie moléculaire du réseau hospitalier. Son engagement au sein de l’Association des pathologistes du Québec, dont il devient président, lui permet de faire avancer des dossiers d’importance et d’améliorer les conditions de pratique dans les centres universitaires.
À la Faculté de médecine, il assume la direction du Département de pathologie pendant huit ans. Dans un contexte marqué par la création du Département de neurosciences, il stabilise avec brio son unité, recrute des chercheuses et chercheurs dont les carrières sont aujourd’hui florissantes et supervise la mise sur pied de la maîtrise en pathologie et en biologie cellulaire, qui deviendra un programme dynamique et reconnu. Son leadership s’est exercé à travers de nombreux comités et a profondément contribué au développement de la discipline à l’UdeM.
Le Dr Gaboury joue également un rôle déterminant dans l’essor et le rayonnement de l’IRIC. Pathologiste et chercheur renommé, il conjugue expertise clinique et vision scientifique pour doter l’Institut d’infrastructures de recherche de premier plan. Il met sur pied et dirige la plateforme d’histologie, aujourd’hui essentielle à plus d’une cinquantaine d’équipes par année.
Sous son leadership, cette plateforme gagne en excellence et en pérennité. Il initie par ailleurs des projets structurants, dont l’échantillothèque de tissus normaux et tumoraux, qui ouvre de nouvelles voies en recherche translationnelle et en identification de biomarqueurs. Par sa rigueur, sa vision et sa capacité à rassembler, il laisse une empreinte profonde au sein de l’IRIC.
Le parcours de la Dre Line Leduc incarne de manière exemplaire les valeurs de notre institution. Formée entièrement à l’Université de Montréal, elle rejoint en 1990 le Département d’obstétrique-gynécologie du CHU Sainte-Justine et de l’UdeM, où elle exercera une influence déterminante pendant plus de trois décennies.
Clinicienne d’exception, la Dre Leduc développe une expertise rare dans la prise en charge des femmes enceintes présentant des cardiopathies congénitales ou acquises. Elle contribue à structurer des approches novatrices pour la prévention, le diagnostic et le traitement des pathologies nécessitant des soins critiques, en période prénatale et post-partum. Sa maîtrise unique de ces enjeux et sa capacité à mobiliser des équipes multidisciplinaires en font une pionnière au Québec, comme au Canada, dans l’offre de soins hautement spécialisés à cette population vulnérable.
En enseignement, elle laisse une empreinte durable. Pendant plus de 25 ans, elle est une professeure unanimement appréciée, reconnue pour sa rigueur, son écoute et son enthousiasme. Première clinicienne investigatrice de son service, elle a su transmettre sa passion de la médecine fœto-maternelle à de nombreux résidents et résidentes, influençant profondément leur pratique et leur engagement.
La Dre Leduc s’est également investie activement en recherche. Elle contribue aux lignes directrices du comité de médecine fœto-maternelle de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, et collabore avec de nombreux chercheurs et chercheuses, favorisant l’intégration des données probantes dans les soins et l’amélioration des résultats de santé.
De 2011 à 2019, elle dirige avec brio le Département d’obstétrique-gynécologie de la Faculté de médecine. Son leadership bienveillant et rassembleur soutient le développement professionnel de ses membres et renforce la vitalité académique de l’unité. Son influence dépasse largement les frontières de notre institution : active au sein de nombreux comités nationaux et internationaux, elle contribue au rayonnement de l’UdeM bien au-delà du Canada.
La carrière de la professeure Bonnie Swaine, qui s’étend sur plus de quarante ans, incarne l’excellence en réadaptation. Figure influente et visionnaire, elle a façonné deux écosystèmes essentiels : la recherche en réadaptation et en intégration sociale, ainsi que la formation professionnalisante en ergothérapie et en physiothérapie.
Elle se joint en 1996 au corps professoral de l’École de réadaptation de la Faculté de médecine de l’UdeM. Dès lors, elle contribue de façon active et soutenue à la formation des futurs physiothérapeutes, ergothérapeutes et chercheurs.
La même année, elle fonde son laboratoire d’Études sur la qualité des services de réadaptation, où elle fait progresser la recherche en neuroréadaptation, plus particulièrement auprès des personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral.
Elle joue un rôle déterminant dans l’élaboration des premières lignes directrices cliniques bilingues destinées à cette clientèle. Continuellement mises à jour, ces lignes directrices orientent encore aujourd’hui les professionnels de la réadaptation à travers le monde vers les meilleures interventions disponibles.
Au fil de sa carrière, la professeure Swaine obtient plus de 15 millions de dollars en subventions comme chercheuse principale ou cochercheuse ‒ un financement qui témoigne de la valeur reconnue de ses travaux et de son influence scientifique.
Son rayonnement dépasse largement les frontières du Canada : ses publications sont utilisées à l’international et son expertise est sollicitée dans de nombreux milieux. Leader engagée, elle maintient une productivité scientifique remarquable malgré l’ampleur de ses responsabilités administratives. Codirectrice scientifique du CRIR de 2009 à 2020, puis directrice de l’École de réadaptation de 2020 à 2024, elle exerce une influence déterminante sur l’évolution de la recherche en réadaptation et sur la formation des futures cohortes de cliniciennes et cliniciens.
Son parcours est jalonné de distinctions soulignant l’importance de ses contributions à la science, à l’enseignement et au développement institutionnel.
Éméritats
Le titre de professeur émérite est décerné à une ou un membre du corps professoral à la retraite en reconnaissance de ses services exceptionnels dans les différents volets de sa carrière universitaire. Cette haute distinction honorifique a été remise lors des cérémonies des collations des grades qui ont eu lieu en août.
La Dre Hélène Boisjoly s’est imposée comme l’une des grandes figures de l’ophtalmologie au Canada et à l’international. Formée aux universités de Sherbrooke, Harvard et Johns Hopkins, elle amorce sa carrière à l’Université Laval avant d’être recrutée à l’Université de Montréal en 1993 comme cheffe de l’ophtalmologie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Professeure titulaire depuis 1998, elle devient la première femme au pays à diriger un département universitaire d’ophtalmologie (2000-2008), puis, en 2011, la première femme au Québec à accéder au poste de doyenne d’une faculté de médecine, fonction qu’elle occupera à la Faculté de médecine de l’UdeM jusqu’en 2020.
Reconnue à de nombreuses reprises, notamment par l’Ordre du Canada, elle se consacre très tôt à la recherche, d’abord comme chercheuse-boursière du FRQS. Ses travaux, qui ont fait progresser les connaissances en transplantation cornéenne, en maladies virales de l’œil et en qualité de vie après une chirurgie oculaire, ont contribué à redéfinir la pratique clinique.
Elle fonde le Réseau FRQS en santé de la vision, qu’elle dirige de 1996 à 2000, et développe le Fonds de recherche en ophtalmologie de l’UdeM (FROUM), ainsi que trois chaires de recherche totalisant 20 millions de dollars.
Enseignante engagée à tous les cycles, Hélène Boisjoly a également joué un rôle clé dans le développement académique de la Faculté. À titre de doyenne, elle défend avec rigueur les agréments canadiens des programmes d’études et contribue à la création du doctorat en sciences de la vision, du doctorat de recherche en Une seule santé (One Health) et du Centre Présence en médecine intégrative.
Au cours de ses deux mandats, la Faculté se dote du Département des neurosciences, unifie les départements de pharmacologie et de physiologie, et accueille l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique. Elle assure aussi un rayonnement important de l’UdeM au sein de la World Health Summit Academic Alliance (2012-2024).
Le Dr François Coutlée a profondément marqué l’avancement des connaissances sur les infections à papillomavirus humain (VPH) et à VIH. Son travail a aussi mené au développement de méthodes diagnostiques innovantes qui ont transformé les pratiques cliniques.
Son programme de recherche, soutenu par de nombreux organismes subventionnaires, a permis de mieux comprendre les facteurs viraux associés à la persistance de l’infection au VPH et à l’apparition de lésions précancéreuses et cancéreuses ano-génitales. Auteur de plus de 270 articles publiés dans des revues avec comité de pairs — dont The Lancet — il a exercé une influence majeure ici et à l’international.
Reconnu mondialement pour son expertise, François Coutlée a siégé à de nombreux comités consultatifs, notamment le Comité provincial sur le dépistage du cancer du col de l’utérus et le comité provincial d’experts sur le test de VPH en première ligne.
Professeur à l’Université de Montréal et clinicien au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), il a supervisé une quarantaine d’étudiantes et étudiants diplômés et de stagiaires, formant à la fois des chercheuses et chercheurs et des cliniciennes et cliniciens au sein du programme de résidence en microbiologie médicale et infectiologie.
Très apprécié de la relève, il a été à plusieurs reprises nommé professeur de l’année. En 2024, 30 de ses anciens résidents et résidentes ont d’ailleurs proposé sa candidature au prix Louis-Pasteur de l’Association des médecins microbiologistes-infectiologues du Québec. Le prix lui a été décerné pour souligner l’ampleur de sa contribution, son influence durable et son engagement envers la formation.
Médailles d’honneur
La médaille d’honneur décernée par la Faculté de médecine récompense une personne qui a contribué de façon remarquable à son développement ou à son rayonnement.
Le Dr Serge Carrière est l’une des grandes figures de notre Faculté. Diplômé de l’UdeM et formé en néphrologie à Harvard, il a rejoint notre corps professoral en 1964. Très vite, il s’est imposé comme un bâtisseur : un enseignant novateur, un chercheur d’envergure et un leader respecté.
Sur le plan de l’enseignement, il a profondément transformé la formation médicale. Sous son décanat, il a introduit dès 1993 l’apprentissage par problèmes et le monitorat clinique, deux approches qui ont redéfini durablement nos programmes et influencé l’enseignement médical au Québec.
Sur le plan de la recherche, il a joué un rôle de pionnier. Il a présidé pendant plus de vingt ans le Fonds de la recherche en santé du Québec, a cofondé la Société québécoise de néphrologie, contribué au GÉPROM et fondé le Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, dont il a été le premier directeur.
Il y instaure dès lors une vision forte : rapprocher les sciences fondamentales et cliniques, une orientation qui a façonné l’essor du CR-HMR pendant des décennies.
Sur le plan philanthropique, il a été un véritable bâtisseur. Il a participé à la création du fonds de dotation de la Faculté, a contribué à l’essor de plusieurs chaires de recherche et est demeuré un allié fidèle des grandes campagnes de financement. En 2024, avec son épouse Irène Lafond, il a posé un geste déterminant en offrant un don de 1,5 million de dollars pour soutenir le recrutement, la relève scientifique et les projets stratégiques du CR-HMR.
Son admission à l’Ordre du Canada et à l’Académie des sciences de la santé a couronné un parcours exceptionnel. Par son engagement, sa vision et son attachement indéfectible à l’UdeM, le Dr Serge Carrière a laissé une empreinte majeure sur l’enseignement, la recherche et la philanthropie de notre Faculté.
Animée par un profond intérêt pour l’enseignement et l’imagerie médicale, la Dre Louise Samson a marqué de manière décisive la formation médicale au Québec. Dès ses débuts, elle a découvert dans l’enseignement une véritable vocation, qui a orienté toute sa carrière et influencé des générations de résidents, de collègues et de médecins en devenir. Son parcours se distingue par l’excellence académique, un leadership rassembleur et un engagement constant envers l’amélioration des pratiques pédagogiques.
Formée en médecine à l’Université de Sherbrooke, elle trouve sa voie lors d’un stage marquant en radiologie diagnostique auprès du Dr Jacques Bourque. Après quatre années de résidence à l’Université de Montréal, elle devient radiologue et enseignante au CHU de Sherbrooke avant de revenir à Montréal, où elle poursuit une carrière riche et influente à l’Hôpital du Sacré-Cœur et à l’Hôtel-Dieu.
Tout au long de son parcours, la Dre Samson a été portée par des mentors inspirants à qui elle rend volontiers hommage. Comme elle le dit elle-même, elle a construit sa carrière «en grimpant sur les épaules de ses prédécesseurs». Et elle a gravi des sommets remarquables : en 2006, elle devient la première femme présidente du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, une distinction historique.
Ses contributions à l’enseignement médical sont majeures. À titre de directrice du programme de résidence, elle a implanté dès 1989 les Évaluations cliniques objectives structurées (ÉCOS) en radiologie, participé à l’élaboration du cadre de référence CanMEDS, contribué à la réforme de l’agrément des programmes de résidence et joué un rôle déterminant dans le développement du Guide de l’apprenant et de son superviseur du Collège des médecins du Québec.
Elle a également soutenu l’introduction de l’apprentissage par problèmes (APP) il y a 30 ans et a pris part récemment au renouveau du programme MD (2021-2024), aux côtés de sa collègue et amie Josée Dubois. Ces innovations pédagogiques ont façonné durablement la formation médicale à l’Université de Montréal.
Ses réalisations ont été maintes fois saluées. Elle a notamment reçu en 2012 la médaille d’or de l’Association canadienne de radiologie, la plus haute distinction de sa profession, a été nommée professeure émérite de l’Université de Montréal (2015) et a obtenu en 2021 le prix James H. Graham du Collège royal ainsi que le prix Irma-Levasseur de la Fédération des médecins spécialistes du Québec.
En 2024, le Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire a créé le Prix Louise Samson, une distinction qui témoigne de l’impact durable de cette clinicienne et professeure hors pair.
Nouveauté 2025 : Prix médecine, culture et société 2025
Ce prix, créé en 2005 par le doyen Jean-Lucien Rouleau, honore une personne diplômée de la Faculté de médecine ‒ artiste, personnalité publique, dirigeante ou dirigeant, ou autre domaine ‒ qui s’est particulièrement distinguée par son rayonnement et son influence sur la société, et ce, dans un domaine hors du médical et ne relevant pas directement de la triple mission facultaire : l’enseignement, la recherche et l’amélioration de la santé.
Madame Brigitte Coutu incarne parfaitement l’esprit du Prix médecine, culture et société. Diplômée du Département de nutrition de notre Faculté, elle est aujourd’hui présidente de RICARDO Media, une entreprise qui occupe une place unique dans notre quotidien, je dirais même plus, dans nos cuisines ! Nutritionniste de formation, elle a bâti, de concert avec son compagnon de vie Ricardo Larrivée, un écosystème médiatique qui fait rayonner l’importance d’une alimentation simple, accessible et saine.
À travers ses magazines, ses émissions et ses plateformes numériques, elle a permis à des milliers de personnes d’apprendre à cuisiner, de changer leurs habitudes alimentaires et, ultimement, d’améliorer leur santé. Son credo — on mange des ingrédients, pas des nutriments —, hérité de la nutritionniste Hélène Laurendeau qui fut sa maître de stage, rejoint directement la mission de notre Faculté : promouvoir des habitudes de vie qui favorisent le bien-être. Entrepreneure d’exception, Brigitte Coutu a su allier rigueur, créativité et humanité.
Grâce à son leadership, RICARDO Media est devenu une référence incontournable, tout en demeurant une entreprise profondément ancrée dans les valeurs d’empathie, de respect et d’authenticité. Son parcours inspirant, nourri par un engagement réel envers la société, témoigne de l’impact que peut avoir une diplômée de notre Faculté bien au-delà des professions de la santé.
Prix de reconnaissance du doyen
Ces prix visent à reconnaître des membres du personnel de soutien et d’administration ainsi que du personnel enseignant pour leur engagement qui incarne les valeurs facultaires.
Personnel de soutien et d’administration
Par son dévouement, son leadership et son sens aigu de l’organisation, Marie-Ève Ruel transforme depuis plusieurs années l’expérience d’apprentissage de notre communauté étudiante. Coordonnatrice des laboratoires pratiques, elle accompagne plus de 350 étudiantes et étudiants par trimestre et supervise une équipe d’une quinzaine d’auxiliaires avec une efficacité remarquable.
Son rôle de pivot entre les enseignants, les étudiants et les équipes techniques assure une organisation fluide des activités pratiques. Passionnée de pédagogie, elle contribue à l’amélioration continue des cours, développe du matériel didactique de qualité et cherche même du financement pour soutenir des projets innovants.
Toujours disponible, elle n’hésite jamais à dépanner ses collègues ou à soutenir la clinique en assumant temporairement un rôle de chargée de clinique. Son attitude solidaire, sa bienveillance et son esprit d’équipe en font une collègue profondément appréciée.
Véritable rassembleuse, elle veille à l’intégration harmonieuse de ses pairs et valorise le travail de tout un chacun. Son enthousiasme contagieux rayonne jusque dans les activités facultaires, comme en témoignent les Olympiades, auxquelles elle a contribué avec énergie et créativité.
Personnel enseignant
Depuis plus de quinze ans, François Dubé joue un rôle déterminant dans la formation en physiothérapie. Professeur agrégé de clinique, il se distingue par son engagement universitaire et social exceptionnel, ainsi que par son désir d’arrimer la formation aux réalités de la pratique et aux besoins de la communauté.
Pédagogue innovant et rassembleur, il enseigne dans plus d’une dizaine de programmes et conçoit des activités d’apprentissage ancrées dans des enjeux concrets.
Il a notamment dirigé un important projet de développement pédagogique comprenant plus de 200 capsules vidéo, 18 vignettes cliniques et 7 modules en ligne en neurologie.
Son engagement auprès des physiothérapeutes formés hors Canada est tout aussi remarquable. Par ses approches variées — visites cliniques, ateliers de raisonnement, classes inversées et modules en ligne — il contribue à une formation inclusive et adaptée, soutenant l’intégration d’une clientèle diversifiée à la pratique au Québec.
François Dubé est également animé d’un profond sens de la responsabilité sociale. Il encadre chaque année des projets d’intégration en collaboration avec des milieux cliniques partenaires, qui touchent notamment l’itinérance, l’oncologie pédiatrique, la paralysie cérébrale et la gériatrie.
Son engagement au sein d’une clinique communautaire, où il soutient l’accès équitable au transport adapté pour des personnes immigrantes vivant avec un handicap, témoigne de son humanisme.
De plus, il contribue à des projets de recherche en prévention des chutes, supervise des stagiaires internationaux et intègre des savoirs autochtones dans ses contenus d’enseignement. Son leadership discret, mais déterminant, enrichit l’ensemble de notre communauté.
