Études de médecine, pour un avenir en santé


Il faut avoir les nerfs solides pour entamer des études de médecine. Le processus est long et ardu, et ce, dès l’admission.

C’est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui détermine le nombre d’étudiants et de résidents que doit former chaque faculté de médecine. Le taux de placement au terme de la résidence est généralement excellent… et l’admission très contingentée. À titre d’exemple, parmi les 3014 de­mandes d’admission reçues pour l’année 2014-2015 à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, seuls 297 étudiants ont été acceptés.

La sélection des candidats est très rigoureuse et se fait, d’une part, sur la base de l’excellence du dossier scolaire (le prérequis général est un diplôme d’études postsecondaires) et, d’autre part, sur la base des qualités personnelles jugées nécessaires à la pratique de la médecine, qui sont évaluées dans le cadre de mini-entrevues portant sur différents thèmes. À l’Université de Montréal, la formation médicale de premier cycle est d’une durée de quatre ans à temps plein, en plus d’une année préparatoire, obligatoire ou facultative selon les études antérieures des candidats. Au terme de cette formation scolaire, les finissants ont deux choix: faire une résidence en médecine familiale (2 ans) pour devenir omnipraticien, ou faire une résidence en médecine spécialisée (de 4 à 6 ans) pour devenir médecin spécialiste (54 spécialités médicales sont reconnues par le Collège des médecins du Québec). Ce n’est qu’au terme de sa résidence que l’étudiant pourra recevoir son permis d’exercice de la médecine du Collège des médecins du Québec.

Source : www.journalmetro.com

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