Une équipe de professeurs et de chercheurs de l’Université de Montréal a mis au point un appareil miniature capable de mesurer, en une minute, la concentration de méthotrexate dans le sang des patients, un médicament fréquemment utilisé pour traiter différents cancers. Une petite révolution qui optimisera l’effet du médicament tout en réduisant les effets indésirables que sa toxicité peut provoquer.
Les travaux de recherche relatifs à cet appareil et à ses capacités éprouvées font l’objet d’un article scientifique soumis pour publication, dont les coauteurs principaux sont Jean-François Masson et Joëlle Pelletier, tous deux professeurs agrégés au Département de chimie de l’UdeM.
Le méthotrexate est employé depuis de nombreuses années pour soigner, entre autres, certains cancers, puisqu’il parvient à bloquer une enzyme appelée « dihydrofolate réductase » (DHFR). Cette enzyme est active dans la synthèse des précurseurs de l’ADN et favorise la prolifération des cellules cancéreuses. Lire la suite de l’article