« Les Canadiens dorment en moyenne cinquante minutes de moins que ce dont ils ont besoin », affirme le professeur Roger Godbout. Priver son corps d’une partie de son sommeil, c’est s’exposer à des problèmes de mémoire, de concentration et d’irritabilité, mais aussi à des troubles physiologiques. Chez les jeunes, dormir insuffisamment peut aussi donner des comportements qui sont compatibles avec le portrait clinique du trouble de l’attention avec hyperactivité.
L’époque où l’on pensait que notre cerveau s’éteignait la nuit est révolue. Le cerveau travaille aussi fort la nuit que le jour, particulièrement les cellules gliales, qui font le ménage de l’information qu’on a stockée pendant la période d’éveil. « On ne peut pas tout faire pendant la journée », explique Roger Godbout, professeur à l’Université de Montréal et chercheur au Laboratoire et clinique du sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies. Écouter le fil audio