Vulnérabilité à la psychose: comment la détecter

Une équipe de recherche internationale a démontré qu’une réponse exagérée du cerveau à des signaux non menaçants est annonciatrice de l’émergence de symptômes psychotiques.

Une nouvelle étude a permis de mettre au jour un marqueur cérébral d’une vulnérabilité à la psychose. Une équipe de recherche dirigée par l’Université de Montréal et le Centre de recherche du CHU Sainte-Justine a établi qu’une réponse émotionnelle exagérée du cerveau à des signaux pourtant non menaçants et non liés aux émotions est un facteur prédictif de l’émergence de symptômes psychotiques durant l’adolescence. Cette étude a été publiée le 21 mars dans la revue American Journal of Psychiatry.

Cette conclusion concorde parfaitement avec les hypothèses de la manifestation des premiers symptômes de la psychose. «Les idées délirantes et les idées de persécution qui apparaissent graduellement sont un moyen qu’a trouvé le cerveau pour pallier la tendance d’un individu à attribuer une importance émotive exagérée aux signaux non menaçants et neutres de son environnement», explique la première auteure de l’étude, Josiane Bourque, étudiante au doctorat au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal.

 

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