La kinésiologie, un domaine d’avenir en santé

Le 1er mai dernier, le Département de kinésiologie rejoignait officiellement la Faculté de médecine pour devenir l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique (EKSAP). Cette démarche représente un jalon important dans la progression et le développement de ce domaine de plus en plus demandé et qui s’impose véritablement comme un incontournable, notamment la sphère de la santé.

La nouvelle entité se prépare à accueillir plusieurs nouveaux professeurs de talent et le processus d’embauche s’est avéré particulièrement révélateur. L’EKSAP a reçu plusieurs candidatures de très haut niveau provenant de partout sur la planète, ce qui témoigne de la forte attractivité de l’institution.

Travail sur les commotions cérébrales dans le laboratoire de Dave Ellemberg.

Aussi, les collaborations se multiplient. Déjà, 70 % du corps professoral collaborait avec des chercheurs de la Faculté de médecine dans des institutions affiliées. Avec la création de l’école et son intégration récente, il est certain que de nouveaux programmes et projets de recherche naîtront en collaboration avec les autres unités des sciences de la santé. Ce regroupement fera en sorte d’accentuer les contacts et créera une véritable synergie en parfaite concordance avec la vision de formation de la Faculté de médecine, laquelle privilégie de plus en plus la constitution d’équipes de soins multidisciplinaires et des projets de recherche faisant appel à différentes spécialisations.

La kinésiologie, qui est en processus de reconnaissance par l’Office des professions du Québec, est présentement en plein développement et cela s’exprime de différentes façons, car la pensée voulant que l’activité physique et la santé doivent aller de pair et faire partie intégrante de l’offre de soins fait maintenant consensus et l’appel à l’expertise des kinésiologues dans les milieux hospitaliers est de plus en plus fréquent.

Étudiant dans le laboratoire de Mickael Begon et Fabien Dal Maso. Des capteurs sur le piano permettent d’enregistrer la pression sur les touches.

Contrairement à la croyance populaire, la kinésiologie ne s’adresse pas qu’aux sportifs de haut niveau. La branche de la promotion de la santé, particulièrement auprès des enfants et des personnes âgées, est un débouché d’emploi important pour les kinésiologues.

Les champs de pratique sont vastes et incluent des disciplines insoupçonnées. On peut penser à la psychologie, sur le plan des motivations qui poussent à la pratique du sport ou encore aux différents comportements et attitudes envers la prévention des blessures. La sociologie est aussi à considérer lorsqu’on pense à qui pratique l’activité physique et dans quel environnement? S’adresse-t-on à une clientèle plus aisée dans un secteur bien équipé en infrastructures de sports? On peut aussi penser à la physiologie pour déterminer quels changements s’opèrent dans le corps lorsque celui-ci est actif. Autant de disciplines qui, en plus de l’apprentissage moteur, la biomécanique, sont pris en considération dans ce domaine aux multiples facettes.

Les astres s’alignent parfaitement pour une intégration réussie et productive, tant sur le plan de l’enseignement que de la recherche. Le secteur des sciences de la santé et toute la faculté sont très enthousiastes à l’arrivée de la kinésiologie dans son giron.

L’EKAPS en chiffres

  • 400 étudiants de 1er cycle
  • 80 étudiants de 2e et de 3e cycle
  • Bientôt 20 professeurs

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