La Faculté de médecine de l’Université de Montréal et le Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM) s’allient afin de créer un fonds ayant pour objectif de soutenir les recherches sur la thématique de la neurodégénérescence liée au vieillissement.
Rendu possible grâce à la Fondation Courtois, ce fonds sera dédié à AmanPreet Badhwar, chercheuse au CRIUGM et professeure au Département de pharmacologie et physiologie. Novatrice, l’approche scientifique de madame Badhwar consiste à intégrer l’imagerie in vivo et des « omiques » moléculaires (génomique, protéomique, métabolomique, etc.) dans l’étude de la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurodégénératives. Elle vise la découverte de nouveaux biomarqueurs et cibles thérapeutiques afin d’accélérer le processus de création de médicaments.
La directrice scientifique du CRIUGM et professeure à la Faculté des arts et des sciences, Sylvie Belleville, a tenu à souligner que le travail de madame Badhwar est « une superbe illustration de l’impact de la recherche fondamentale sur la compréhension des maladies du vieillissement et il contribuera à mieux les diagnostiquer et, éventuellement, à mieux les traiter ».
Madame Belleville a d’ailleurs grandement aidé à attacher ce don aux travaux de madame Badhwar, qui sont complémentaires à ses propres recherches. En effet, à titre de titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive du vieillissement et plasticité cérébrale, Sylvie Belleville cherche à mieux comprendre comment la réserve cognitive et la plasticité cérébrale préviennent les maladies neurodégénératives ou retardent leur apparition dans le vieillissement.
Ensemble, les travaux des deux chercheuses font figure d’autorité en neurosciences du vieillissement pour leur originalité, en plus de participer au décloisonnement intellectuel.
La Faculté de médecine est fière de pouvoir compter sur les talents de madame Badhwar et les ressources du CRIUGM pour faire face à une problématique comme la neurodégénérescence liée à l’âge. Le rapprochement de ces deux chercheuses de renommée internationale bénéficiera grandement à l’approfondissement des savoirs et aux percées scientifiques nécessaires à la lutte aux maladies neurodégénératives.
Rédaction : Béatrice St-Cyr-Leroux