À l’approche des Fêtes, quoi de plus réjouissant que de cuisiner ensemble ? Dans un esprit de partage, nous avons fait appel aux talents des membres de notre personnel de soutien et d’administration pour les inviter à participer au concours Les Chefs de la Fac. Le défi : préparer un « plat signature » qui met en valeur les compétences et la sensibilité de chacun.
La brigade
Trois cuistots se sont prêtés au jeu.
Latifa Boussikook, technicienne en coordination du travail de bureau, Vice-décanat aux études médicales de 1er cycle ;
Déborah St-Victor, technicienne en coordination du travail de bureau (Médecine direction, communications) ;
Nicolas Stifani, coordinateur principal, Département de biochimie et médecine moléculaire et Vice-décanat à la recherche et au développement.
Les juges
Sous la baguette d’Hélène Laurendeau, nutritionniste épicurienne et fière diplômée de la Faculté de médecine, un jury aux papilles avisées a été formé pour commenter les performances culinaires de nos candidats. Il s’agit de Christina Blais, elle aussi nutritionniste diplômée de la Faculté, et de François Longpré, expert culinaire et ex-Touilleur.
Les Chefs de la Fac
La vidéo Les Chefs de la Fac vous fera voyager dans les Caraïbes, en Orient et en Europe à travers des traditions culinaires bien vivantes. Et vous connaîtrez enfin qui a remporté le concours !
Des recettes aux accents du monde
Laissez-vous inspirer par les recettes de nos cuistots pour vos repas des Fêtes!
« Ce mets traditionnel, très nutritif, se savoure avec du thé, du café ou du lait avant le lever du soleil, pendant le ramadan. Il est offert aussi aux femmes qui viennent d’accoucher ainsi qu’à leurs invités. En plusieurs points du monde, le sfouf est consommé en collation sous forme de boulettes. On peut y ajouter des fruits secs – dates, abricots, noix de Grenoble, raisins secs – et éliminer le beurre. » – Latifa Boussikook
Ingrédients
- 500 g de farine blanche ou bio rôtie (pour les personnes allergiques au gluten, utiliser de la farine sans gluten ou de la farine d’amande)
- 350 g d’amandes émondées, frites ou rôties (ou moitié-moitié)
*Pour émonder les amandes, les faire tremper quelques minutes dans l’eau bouillante. Retirer la pelure, bien rincer et sécher dans une serviette.
*Pour les frire : chauffer l’huile et les faire dorer légèrement en remuant. Surveiller le niveau de cuisson pour éviter que les amandes ne soient trop foncées et goûtent amères.
*Pour les rôtir : laver, égoutter et mettre au four à 180° C. Remuer et surveiller la cuisson pour éviter que les amandes ne soient trop rôties et goûtent le brûlé.
*Passer les amandes au mixeur de façon à avoir une partie un peu moulue et l’autre plus concassée.
*Conserver des amandes grillées concassées et entières pour la décoration.
- 400 g de sésame grillé (250 g moulus et 150 g entiers)
- 1 c. à soupe d’anis en grains moulus
- 1 c. à soupe de graines de fenouil en grains moulus
- 1/4 de cuillère à thé de noix de muscade rappée
- 1 c. à soupe de cannelle en poudre
- ¼ c. à thé de gomme arabique pilée dans un mortier avec un peu de sucre pour éviter qu’elle ne colle
- 500 g de miel de fleurs
- 150 g de beurre fondu (retirer l’écume et garder seulement le gras du beurre; pour les personnes intolérantes au lactose, utiliser 80 ml d’huile de canola et en rajouter au besoin, jusqu’à obtention de l’onctuosité désirée).
Préparation
- Mélanger tous les ingrédients.
- Pétrir à la main (la consistance doit être telle qu’on puisse tasser le mélange dans une assiette creuse et couper des tranches. On peut aussi utiliser des petits moules de différentes formes).
« Cette soupe de la victoire, comme on l’appelle, évoque l’indépendance d’Haïti. Le 1er janvier 1804, l’épouse de Jean-Jacques Dessalines, dirigeant de la révolution haïtienne, autorise la population, esclaves comme paysans, à la savourer – jusqu’à ce jour, ce délicieux potage à la courge était réservé aux seuls maîtres fortunés. Une façon de montrer au monde entier que les Haïtiens étaient désormais un peuple libre et indépendant ! La tradition est bien ancrée chez les familles haïtiennes qui la préparent au jour de l’An pour célébrer leur liberté. » – Déborah St-Victor
* Le giraumon, ou potiron des Antilles, est une courge d’hiver à chair jaune orangé qui s’apparente à la courge buttercup, mais au goût moins sucré.
Ingrédients
- 1 courge giraumon pelée et coupée (environ 6 t.)
- 2 c. à thé d’huile d’olive
- 454 g (1 lb) de cubes de bœuf
- ½ c. à thé d’épices haïtiennes (persil, ail, échalote, piment fort bouc, clous de girofle)
- 2 gousses d’ail hachées
- (facultatif) 1 t. de pâtes courtes (macaroni, rigatoni, boucle ou penne)
- ½ petit chou vert
- 1 branche de céleri hachée grossièrement
- 1 oignon coupé en rondelles
- 2 carottes coupées en rondelles
- 2 pommes de terre coupées en cubes grossièrement
- 1 poireau tranché
- ½ navet
- 2 clous de girofle
- Sel et poivre au goût
- Poivre de Cayenne au goût
- ½ c. à thé de poudre d’ail
- ½ c. à thé de poudre d’oignon
- 4 t. de bouillon de bœuf
Préparation
- Faire mariner le bœuf avec les épices haïtiennes pendant la nuit.
- Le lendemain, recouvrir d’eau le bœuf mariné et faire bouillir jusqu’à ce qu’il soit tendre.
- Parer la courge : éplucher à l’aide d’un couteau ou d’un économe et couper en morceaux d’égale grosseur. Couvrir d’eau et porter à ébullition jusqu’à ce que la courge soit tendre.
- Dans un poêlon à feu moyen, faire revenir et dorer les cubes de bœuf dans 5 ml d’huile. Une fois cuits, les retirer du feu.
- Lorsque la courge est cuite, réduire en purée avec l’eau de cuisson à l’aide d’un mélangeur. Ajouter un peu d’eau au besoin. Réserver.
- Parer et couper les autres légumes.
- Ajouter les légumes, les pâtes (facultatif), la viande et les assaisonnements (clous de girofle, sel, poivre, poivre de Cayenne, poudre d’ail et d’oignon) au mélange de courge.
- Ajouter le bouillon de bœuf, couvrir et laisser mijoter de 30 à 40 minutes jusqu’à ce que les légumes soient tendres et selon la consistance désirée.
- 5 minutes avant la fin de la cuisson, rectifier l’assaisonnement.
- Servir la soupe bien chaude accompagnée d’un morceau de pain.
« Alors que nous séjournons dans un chalet, je demande à la mère de mon ami de me montrer à cuisiner la blanquette de veau. J’achète tous les ingrédients sauf un : la farine pour épaissir la sauce. Malheur ! Le défi est lancé : nous devons trouver et ramener ladite farine en passant par le lac, en canot ! Tous les habitants des alentours sont interpellés. Mais personne n’en a en réserve. Finalement, une famille nous tire du pétrin au bout de trois heures de pagaie ! Comme dit l’adage : Dans un voyage ce n’est pas la destination qui compte, mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout. Cette fin de semaine restera à jamais gravée dans nos mémoires. » – Nicolas Stifani
Ingrédients
- 1 citron
- 1 bouteille de vin blanc
- 1 œuf
- 1 pot de crème fraîche
- 1 oignon
- Quelques clous de girofle
- 1 bouquet garni (thym, laurier)
- Sel, poivre
- 100 g de beurre
- 2 c. à table de farine
Prévoir par personne :
- 250 g de joue de veau
- 3 carottes
- 4 champignons
Préparation
- Couper chaque joue de veau en trois morceaux.
- Couper les carottes en rondelles.
- Retirer la peau de l’oignon.
- Piquer les clous de girofle dans l’oignon.
- Mettre le tout dans un grand chaudron.
- Recouvrir avec du vin blanc et un peu d’eau (dans une proportion de 75/25).
- Ajouter du sel, du poivre, du thym, du laurier (bouquet garni).
- Porter à ébullition pendant 10 minutes.
- Retirer la mousse avec une cuillère.
- Cuire pendant 1h30 à feu moyen.
- Retirer l’oignon et le bouquet garni.
- Retirer le jus de cuisson et le conserver dans un récipient.
- Dans une petite casserole à feu doux, mélanger le beurre et la farine.
- Rajouter progressivement la moitié du jus de cuisson tout en mélangeant lentement.
- Reverser ce mélange dans le grand chaudron.
- Ajouter les champignons coupés en tranches.
- Mijoter à feu doux pendant 30 minutes et laisser épaissir la sauce.
Sauce
Avant de servir, mélanger un jaune d’œuf, 1 jus de citron et 3 c. à soupe de crème fraîche. Ajouter au mélange en remuant lentement tout en faisant réchauffer.
Ne pas cuire après avoir rajouté l’œuf pour que la sauce reste onctueuse.
Servir sur du riz.
Bon appétit !