À l’initiative d’Alicia Truchon, étudiante en médecine, la communauté étudiante se mobilise pour exaucer les vœux des enfants de la DPJ et recueillir les cadeaux de leurs rêves. Objectif? Qu’ils se sentent importants et surtout «comme les autres» à Noël.
Imaginez sept sapins répartis dans plusieurs pavillons de l’Université de Montréal et de HEC Montréal sur lesquels sont accrochées plusieurs centaines de boules… personnalisées: «Emma, trois ans, un ensemble pour jouer au docteur»; «Harold, huit ans, un carnet de secrets», «Keven, trois ans, une voiture», etc. Derrière ces boules qui ne paient pas de mine, c’est le souhait d’un enfant ou d’un adolescent de la DPJ qui attend d’être réalisé.
«Pour réaliser ce souhait, la communauté universitaire est invitée à prendre une décoration, à acheter le cadeau demandé et à le rapporter à l’une des dates indiquées près de chaque sapin», explique Alicia Truchon, étudiante de deuxième année en médecine, à l’origine du projet Sapin des fêtes. «Quand j’étais à l’école primaire, cette activité existait déjà: je me souviens des sapins et des boules avec des noms. Ça m’avait marquée… Mais au secondaire, il n’y en avait pas, alors avec ma sœur, on a lancé le projet et recueilli des centaines de cadeaux chaque année. On a fait pareil au cégep! Et à mon arrivée à l’Université, il y a eu la COVID-19… Mais cette année, enfin, le projet a pu voir le jour!» La jeune femme se réjouit, encore émue de voir la tournure des évènements.